Des petites quantités de nourriture plusieurs fois par jour
Des chercheurs du département des sciences cliniques vétérinaires de l'Université d'Etat de Washington sont en train de travailler sur un traitement capable d’aider des chiens atteints de mégaoesophage. Un traitement à base de Viagra !
Aussi appelée « achalasie », cette maladie est particulièrement handicapante pour le chien. Comme l’explique, le site « Sciences et Avenir », les aliments, l’eau et la salive ne se dirigent pas correctement vers l’estomac de l’animal.
Dans la majorité des cas, les chiens sont victimes de vomissements, de perte de poids et ont une importante salivation.
Certaines races sont plus sensibles que d’autres face à cette maladie. C’est le cas du Dogue allemand, du Labrador retriever, du Shar pei ou encore du Terre-Neuve.
Cette maladie est très pénible pour l’animal comme pour son propriétaire. Les gamelles doivent être placées en hauteur, il doit manger des petites quantités de nourriture molle plusieurs fois par jour et doit être mis à la verticale pendant 5 à 10 minutes.
Outre ces mesures, le chien peut aussi être traité par des antibiotiques. Cependant, les fausses-routes à répétition et la perte de poids peuvent avoir des conséquences sur le pronostic vital de l’animal.
Une version générique du Viagra administrée pendant 15 jours
Pour soulager les animaux malades, les chercheurs ont décidé d’utiliser la version générique du Viagra appelée Sildénafil.
Durant deux semaines, des chiens atteints de mégaoesophage ont reçu par intermittence un placebo et le médicament. Et les résultats ont été au rendez-vous. Ils sont 9 propriétaires sur 10 à avoir signalé moins de régurgitations lors de la prise du médicament.
« Le Sildénafil liquide détend le muscle lisse de l'œsophage inférieur afin qu'il s'ouvre pour laisser passer les aliments vers l'estomac. Outre quelques rares irritations gastro-intestinales, il n'y a pas d'effets secondaires chez les chiens à la dose utilisée dans l’étude (1 mg/kg)», explique l'Université de Washington dans son communiqué dont les propos ont été relayés par « Sciences et Avenir ».
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