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race chat arthrose

Jeune chat de race Maine Cool

© Poylov Vladimir / Shutterstock

Arthrose du chat : Quelles races sont les plus à risque ?

Par Éric Duchêne Rédacteur | Journaliste

mis à jour le

Arthrose du chat : Quelles races sont les plus à risque ?

Courante chez les animaux âgés, l’arthrose du chat peut également se manifester de façon précoce. Certaines races plus sujettes à des pathologies articulaires sont ainsi considérées comme prédisposées.  

Les races de chat prédisposées à l’arthrose

L’arthrose du chat touche près de 80 % des chats de plus de 11 ans. Toutes les races peuvent donc être touchées. Certaines sont considérées comme prédisposées, car elles présentent plus de risques de développer certaines pathologies favorisant l’arthrose :

  • Les grands chats ;
  • Les races sujettes à la dysplasie ;
  • Les hypertypes, ces chats aux traits distinctifs poussés à l’extrême.

Le chat Maine Coon, regroupant toutes ces caractéristiques, est par conséquent d’autant plus susceptible de développer de l’arthrose à un jeune âge.

Quelles pathologies surveiller contre l’arthrose du chat ?

De la naissance à la vieillesse, différentes maladies et blessures peuvent accélérer ou provoquer le développement d’arthrose chez le chat.

La dysplasie chez le chat

Plus connue chez le chien, la dysplasie touche aussi les chats. Cette maladie génétique héréditaire perturbe le développement des tissus, provoquant une asymétrie entre l’os et sa cavité. La déformation apparaît progressivement lorsque la maladie se développe et entraîne une inflammation de l’articulation. Celle-ci abîme les ligaments, les os et le cartilage, favorisant l’apparition de l’arthrose.

Tout comme le chien, la dysplasie féline peut concerner l’épaule ou le coude, mais touche plus souvent la hanche. Un dépistage précoce peut être conseillé par le vétérinaire, en particulier pour des races à risque. Il est effectué par radiographie, à partir de douze mois au minimum, dix-huit pour les chats de race maine coon*. Le résultat est ensuite classé du stade A pour des hanches normales sans signe de maladie, jusqu’au stade E en cas de dysplasie sévère.

L’hérédité dans la dysplasie du chat

Un chat peut être porteur des gènes en cause dans l’apparition de la dysplasie sans que la maladie ne se manifeste. Plusieurs facteurs environnementaux sont ainsi considérés comme favorisant son développement : une croissance rapide, une activité très intense ou une alimentation trop riche.

ANURAK PONGPATIMET / Shutterstock

Quelles races de chats sont plus sujettes à la dysplasie ?

La dysplasie peut concerner tous les chats, quelle que soit leur race. Certaines sont cependant plus fréquemment atteintes. Parmi elles, on trouve : 

Qu’est-ce que l’hypertype en cause dans l’arthrose du chat ?

Un chat hypertypé est un animal dont certaines caractéristiques physiques ont été accentuées à l’extrême par le biais de la reproduction sélective. On trouve également des races hypertypées chez quasiment tous les animaux, par exemple chez les chiens, les lapins ou les chevaux, ainsi que les bêtes d’élevage sélectionnées pour produire plus de viande, de lait, d’œufs... Favorisée par certains élevages ou par les critères de concours de beauté, cette sélection a parfois des conséquences lourdes. Elle transforme à la fois le patrimoine génétique et la morphologie de l’animal, jusqu’à provoquer des pathologies qui impactent sa qualité de vie.

Les chats à museau plat, ou brachycéphales, sont ainsi confrontés à des difficultés respiratoires. C’est le cas notamment du persan, du burmese ou de l’exotic shorthair. Chez le scottish fold, le gène responsable des oreilles repliées peut provoquer des malformations pour les individus homozygotes (possédant deux allèles identiques du gène). Le sphynx, sans poils est, quant à lui, exposé au froid et au soleil.

Les grands chats sont pour leur part plus susceptibles de développer de l’arthrose. Le maine coon, l’une des plus grandes races de chat domestique, fait partie des hypertypes les plus touchés : le poids de l’animal accélère l’usure des articulations, alors que sa grande taille le prédispose à la dysplasie.

Lorsqu’un animal est considéré comme prédisposé à l’arthrose du chat, quelle que soit sa race, le suivi vétérinaire est le premier réflexe à mettre en place. Un dépistage précoce accompagné d’une prise en charge personnalisée permet de prévenir et de retarder autant que possible la maladie.

Article relu et validé par la Dre vétérinaire Michèle Gorissen

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