Les scientifiques continuent de travailler sur un vaccin contre les allergies aux chats. On apprend que les chercheurs du laboratoire Angany au Val-de-Reuil (Eure) vont très prochainement commencer à tester leur premier vaccin pour traiter cette allergie qui touche près de 10% de la population.
Des premiers résultats prometteurs
Contrairement aux idées reçues, l’allergie aux chats n’est pas liée aux poils mais à l’allergène glycoprotéine Fel d 1 que sécrètent ces animaux. On la retrouve sur sa peau, dans la salive, dans l’urine, mais aussi dans les poils de l’animal. En se léchant, le chat va déposer sa salive sur sa fourrure, qui va ensuite sécher et se propager dans l’air ambiant.
Comme l’explique un communiqué de la société, ce futur vaccin baptisé ANG-101, est basé sur le développement d'une « bioparticule qui imite la forme et la taille d'un virus et dont la surface est recouverte de milliers de copies de l'allergène majeur du chat, la protéine Fel d1 ».
Testé sur des animaux, le produit a d’ores et déjà donné satisfaction en produisant « une très forte production d’anticorps capables de bloquer la réaction allergique » assure Loïc Faye, le co-fondateur d’Angany.
Un portefeuille de vaccins en développement
Les premiers essais cliniques sur l’humain devrait débuter d’ici peu sur des patients sélectionnés au Royal Brompton Hospital de Londres.
« ANG-101 est le premier d'un portefeuille de vaccins en développement ciblant les allergies majeures chez les humains et les animaux de compagnie », a précisé Louis-Philippe Vézina, président-directeur général d'Angany dans le communiqué.