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chat qui dort dans un placard
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Tout savoir sur l’allergie au chat

La rédaction

mis à jour le

L’allergie au chat est une allergie très fréquente. Près de 10 % de la population serait concernée. Immédiate, elle est facile à reconnaître, car elle se manifeste rapidement après un contact avec l’animal. Toux, éruption cutanée, yeux qui grattent…, les symptômes sont surtout d’ordre ORL et respiratoire, mais peuvent prendre une plus grande ampleur chez certaines personnes.

Alors, quelles sont les causes de l’allergie au chat ? Comment se manifeste-t-elle ? Comment vivre avec un chat lorsque l’on est allergique ? 

Faisons tout de suite le point sur cette allergie, ses causes et ses solutions. 

Allergie au chat : quelles sont les causes ?

Contrairement aux idées reçues, il faut savoir que l’allergie au chat n’est pas due aux poils de l’animal, mais à l’allergène glycoprotéine Fel d 1 que sécrètent les chats. On la retrouve sur sa peau, dans la salive, dans l’urine, mais aussi dans les poils de l’animal. En effet, en se léchant, le chat va déposer sa salive sur sa fourrure, qui va ensuite sécher et se propager dans l’air ambiant. 

Le chat va avoir des périodes plus sujettes à la sécrétion de sébum, par exemple durant la puberté, c’est-à-dire entre 5 et 8 mois. La race du chat n’a aucune importance, mais il faut savoir que les chats mâles non castrés provoquent davantage d’allergies. En effet, leur taux de testostérone étant plus important, ils sécréteront plus de Fel d 1.

L’allergie au chat, qui peut apparaître à n’importe quel âge, peut survenir : 

  • Soit après un contact direct avec l’animal ; 

  • Soit après un contact indirect, c’est-à-dire une simple exposition aux allergènes (déposés sur des vêtements par exemple) ; elle peut même se déclencher avec la simple présence d’une personne propriétaire d’un chat. 

Sachez enfin que l’allergène Fel d 1 peut subsister dans l’habitation pendant au moins six mois, même après que l'animal ait quitté les lieux.

Comment reconnaître les symptômes ?

Les symptômes les plus courants, de type ORL et respiratoire, sont les suivants.

  • Rhinite allergique : nez qui coule ou congestion nasale, éternuements, prurit nasal… Ces démangeaisons peuvent s’étendre au palais, à la gorge, et même aux oreilles.

  • Conjonctivite allergique : yeux rouges, qui grattent ou qui démangent. La réaction allergique peut même, dans certains cas, provoquer un œdème conjonctival.

  • Toux sèche et respiration sifflante.

  • Des crises d’asthme chez les personnes souffrant de gênes respiratoires. La personne éprouve alors des difficultés à respirer, et une prise en charge en urgence devient nécessaire.

  • Des symptômes cutanés, comme une poussée d’urticaire ou des rougeurs sur la peau, qui ressemblent fortement à des piqûres d’ortie.

Il existe également des réactions plus graves, mais fort heureusement plus rares. En effet, l’allergie au chat peut provoquer un choc anaphylactique (très forte réaction allergique accompagnée d’un malaise), qui peut mettre en danger la vie de la personne.

Allergie au chat : des solutions existent

Adoptez les bons réflexes

En cas d’allergie au chat, il faut savoir qu’il existe des solutions pour cohabiter avec l’animal.

Tout d’abord, adoptez les bons réflexes. En cas d’allergie au chat, il est fortement conseillé de : 

  • Passer l’aspirateur régulièrement dans le logement ; pour cela, choisissez un aspirateur avec sac et filtre HEPA (haute efficacité pour les particules aériennes) ; 

  • Éviter la moquette et les tapis ; 

  • Aérer quotidiennement le logement pendant 10 minutes au minimum ; 

  • Utiliser un purificateur d’air équipé d’un filtre à haute efficacité pour les particules aériennes ; 

  • Ne pas autoriser le chat à pénétrer dans certaines pièces de la maison, notamment la chambre ;

  • Brosser l’animal à l’extérieur de la maison ; 

  • Le traiter et le laver (s’il l’accepte bien) avec une lotion adaptée antiallergique, disponible en pharmacie, en animalerie ou chez votre vétérinaire (s’il refuse, vous pouvez simplement passer sur ses poils un gant humide à raison d’une à deux fois par semaine) ; 

  • Éviter le contact avec la salive et la fourrure de l’animal ;

  • Bien se laver les mains et le visage après avoir été en contact avec un chat.

Des traitements existent

Si ces bons réflexes ne suffisent pas, sachez qu’il existe également des traitements médicamenteux qui ont fait leurs preuves, tels que les antihistaminiques, les décongestionnants, les collyres ou encore les corticoïdes. Ce sont les traitements les plus courants quand les symptômes sont légers, mais qui nécessitent tout de même l’avis de votre médecin. 

Si malgré toutes ces précautions les symptômes persistent, vous pouvez avoir recours à la désensibilisation par voie sublinguale. Cette solution peut être également envisagée chez l’enfant, dès 5 ans. C’est l’unique traitement capable de s’attaquer à la cause de l’allergie. Il consiste à administrer au patient allergique des extraits contenant des allergènes, et ce, durant plusieurs années. 

Un vaccin comme solution ?

Un vaccin destiné au chat a également été découvert à l’été 2019. Il vise à injecter un produit à l’animal afin de diminuer son taux de Fel d 1. Les effets indésirables sur l’animal étant méconnus à l’heure actuelle, il n’est pas encore commercialisé. 

Troisième cause d’allergie chez l’homme, l’allergie au chat est donc particulièrement fréquente. Bien qu’elle mérite une attention relativement importante, notamment chez l’enfant, l’allergie au chat peut être soulagée facilement afin de pouvoir cohabiter sereinement avec l’animal. En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à un allergologue.

A lire aussi : Les chats noirs causent-ils plus d’allergies ?

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