Fauteuil roulant improvisé, ou instrument de torture ? L’histoire ne le dit pas. On sait peu de choses sur ce pauvre chien, trouvé attaché à cet objet dans une station de métro de Lima, au Pérou, par un groupe de jeunes. Ces derniers l’ont libéré et nourri, mais lorsqu’ils sont revenus sur place, deux semaines plus tard, le chien était encore attaché au même endroit, sous le regard indifférent des passants. Ces jeunes, eux, ne pouvaient pas rester les bras croisés. Cette fois-ci, ils ont donc pris le chien et l’ont conduit chez Sara Moran, une femme qui s’occupe des animaux blessés et paralysés.
Une nouvelle vie pour ce chien
Sara Moran a alors conduit le chien, surnommé Cabezoncito, chez le vétérinaire. Le chien souffrait d’une insuffisance rénale et sa colonne vertébrale était en mauvais état. Il avait de nombreuses plaies et croûtes et ne pouvait pas marcher. Etait-il paralysé avant d’être sanglé à cette plaque métallique, qui aurait donc fait office de fauteuil roulant artisanal ? Ou était-ce cet instrument qui l’avait rendu paralysé ? On l’ignore…
Sara Moran a refusé de baisser les bras. Il était hors de question pour elle d’euthanasier ce pauvre chien. Alors, malgré une situation financière délicate, elle a payé son intervention chirurgicale.
Une fois Cabezoncito rétabli, le petit chien a pu bénéficier d’un chariot à roulettes spécialement adapté afin qu’il puisse à nouveau se déplacer. Même s’il ne pourra probablement jamais remarcher sans, il profite aujourd’hui de la vie et adore gambader sur la plage. Sociable et affectueux, ce courage toutou est une belle leçon de vie !
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Sauvetage
