L’Akita Inu est encore peu représenté en France, où il n’est arrivé qu’en 1981, mais sont effectif est en augmentation.
C’est un chien qui a une longévité médiane de 9,92 ans et une durée maximale de 13,67 ans.
Les principales affections rapportées dans cette race concernent :
Particularités physiologiques de l'Akita Inu
Les globules rouges de l’Akita Inu peuvent être de petite taille sans que cela ait, dans cette race, de signification pathologique. Ils contiennent également plus de potassium ce qui doit être pris en compte dans l’interprétation de certains dosages sanguins (kaliémie).
Cardiologie
Les communications interventriculaires, malformations cardiaques congénitales, sont 4,1 fois plus fréquentes dans cette race.
L’Akita Inu présente également un risque relatif d’épanchement péricardique nettement augmenté (6,5 fois). L’affection touche habituellement des chiens d’âge moyen.
Dermatologie
Chez l’Akita Inu, l’adénite sébacée granulomateuse est une affection héréditaire peu courante qui touche les chiens âgés ou d’âge moyen. La maladie a tendance à évoluer vers un grisonnement généralisé.
Hématologie
Une déficience modérée en facteur VIII (hémophilie A), sous forme familiale, est rapportée chez l’Akita Inu.
Ophtalmologie
Chez l’Akita Inu, des anomalies oculaires multiples d’origine héréditaire (cataracte congénitale, anomalies de la rétine, lenticone postérieur et microphtalmie) sont suspectées.
On rapporte également une atrophie rétinienne progressive généralisée héréditaire, responsable d’une cécité nocturne qui apparaît vers 1 à 3 ans. Les chiens deviennent aveugles entre 3 et 5 ans.
Chez l’Akita Inu, une suspicion de transmission héréditaire d’un entropion est rapportée. Il touche les chiens dès 6 semaines et est souvent bilatéral. Lorsqu’il est important, il peut alors engendrer des kératites chroniques superficielles pigmentées chez le jeune adulte.
L’Akita Inu est considéré comme une race prédisposée au syndrome uvéo-cutané qui peut toucher les jeunes adultes (1,5 à 4 ans).
Orthopédie – Appareil locomoteur
Chez l’Akita Inu, la luxation de la rotule est une affection fréquente, avec un risque multiplié par 6,7.
La panostéite éosinophilique (ou énostose) est assez commune, avec un risque multiplié par 1,8. Les jeunes mâles sont plus touchés.
Chez l’Akita Inu, la rupture des ligaments croisés est une cause fréquente de boiterie d’un membre postérieur et les chiens stérilisés sont prédisposés.
> Le contenu médical de cet article a été rédigé avec l'aimable collaboration du CHV Frégis. Plus d’informations sur la santé de l'Akita Inu sur le site du CHV Frégis