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Le syndrome uvéo-cutané

Par Victor Pradel Journaliste

mis à jour le

Le syndrome uvéo-cutané chez le chien serait un trouble immunitaire similaire au syndrome Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) observé chez l’homme. C’est une maladie rare.

Quel sont les signes cliniques ?

C’est une maladie ophtalmologique dont les signes sont au niveau de l’œil, une uvéite antérieure, une dépigmentation de l’uvée et des lésions rétiniennes.

On observe une opacification de la cornée (œdème), une congestion des vaisseaux en regard de la conjonctive, une décoloration de l’iris, et parfois un épanchement de sang à l’intérieur de l’œil (hyphéma). Cela peut même aller jusqu’à la cécité (décollement de rétine, séquelles de choriorétinite).

Les cas typiques associent l’inflammation intra-oculaire (uvéite) et une dépigmentation du bord des paupières. Les signes dermatologiques peuvent également inclure une dépigmentation de la truffe et des lèvres.

Quelle est l’origine de la maladie ?

C’est une maladie immunitaire, dont on ne connait pas l’origine exacte. Une prédisposition est rapportée dans certaines races : c’est chez l’Akita Inu que les cas sont le plus fréquemment recensés, mais le Husky de Sibérie, le Samoyède ainsi que le Shiba Inu sont également prédisposés. Les chiens atteints sont en général jeunes (1,5 à 4 ans d’âge).

En réalité, c’est tous les tissus qui contiennent des mélanocytes (cellules pigmentées) comme la peau ou l’œil (tissu uvéal), qui sont atteints par la réaction à médiation immune. Les mélanocytes eux-mêmes sont la cible du système immunitaire.

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Quel est le traitement ?

Le pronostic dépend énormément du cas, et de l’importance des symptômes.

La médication, à base de corticostéroïdes, d'azathioprine et de cyclosporine, sont des médicaments immunosuppressifs utilisés dans le traitement du syndrome de VKH chez l’homme. Les médicaments sont d'abord donnés à forte dose pour contrôler l'inflammation, puis diminués petit à petit jusqu'à atteindre une dose minimale, qui puisse maintenir le chien dans un état le plus optimal possible.

Les effets secondaires de ces médicaments incluent une soif anormale, une augmentation de l'appétit, un fort halètement, la possibilité d'infections virales et/ou bactériennes secondaires et certains changements de comportement. Malheureusement, les rechutes ne sont pas rares.

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