Votre chien vous aime c’est un fait. Mais vous aime-t-il juste comme il faut, ou beaucoup trop ? Certains pensent que l’amour d’un animal n’a pas de limite, mais la dépendance affective existe, et lorsque le chien en est atteint, la vie de vient difficile.
Dépendance affective du chien : le test
Votre chien vous suit quand vous changez de pièce, se couche sur vos genoux quand vous regardez la télévision… jusque là, rien d’anormal. Pour savoir s’il est dépendant affectif, faites-lui passer un test.
Prenez place sur votre fauteuil et ignorez totalement votre chien pendant 30 minutes (pas de regard, de parole ni de geste en sa direction). Peut-être tentera-t-il d’attirer votre attention à plusieurs reprises. S’il renonce et vaque à ses occupations, félicitations, cela signifie que votre chien n’est pas dépendant affectif.
En revanche, s’il persiste, aboie ou pleure et vient sans cesse près de vous pour vous toucher du museau ou de la patte, c’est qu’il y a un risque de dépendance.
Cette dépendance est synonyme de trouble du comportement de l’animal. L’anxiété de séparation du chien est une réalité, et peut se révéler être un vrai calvaire au quotidien. Le chien aboie dès que ses maîtres quittent la maison, détruit le mobilier à cause du stress, se mutile… Les manifestions de cette anxiété sont nombreuses.
Remédier à la dépendance affective
Pour éviter tout désagrément lorsque l’on quitte momentanément l’animal, il faut prendre les devants et changer son comportement lorsque l’on est avec lui. La première chose à faire est d’habituer le chien à notre absence.
Commencez par porter moins d’attention au chien lorsque vous êtes à la maison : posez ses gamelles dans un endroit où il devra manger seul, mettez ses jouets dans une pièce différente… Si cela ne fonctionne pas, il est envisageable d’opter pour une barrière : le chien ne pourra pas vous approcher mais se rendra compte que vous êtes tout de même présent.
Vous pouvez ensuite lui «apprendre » à s’éloigner de vous : lorsqu’il est à vos pieds, reculez de quelques pas, et lorsqu’il ne bouge pas, récompensez-le d’une caresse ou d’une friandise. De manière plus générale, encouragez-le à avoir ses propres occupations : jouer seul, faire une sieste… Cela vous demandera beaucoup de persévérance, mais vous serez récompensé. L'objectif final est d'apprendre la solitude à votre chien.
Quand vous n’êtes pas à la maison
Avant de quitter le domicile, il est nécessaire d’ignorer le chien dépendant affectif plusieurs minutes avant votre départ. Au retour, s’il vous fait la fête, calmez-le gentiment. En effet, il n’est pas nécessaire de faire de votre départ un « événement » !
Laissez-lui des jouets comme la balle apaisante pour l’occuper, ou mieux, le Pipolino, ce distributeur de croquettes anti anxiété. Une bonne idée pour le distraire et le régaler en même temps.
Si tous ces conseils ne parviennent pas à calmer la dépendance affective de votre chien, il faudra envisager de consulter un professionnel, tel que le comportementaliste animalier.