Un chercheur britannique s’est lié avec la revue Psychology Today pour faire une étude sur le rapport entre les chiens et leurs propriétaires. On y apprend notamment que le deuil d’un chien peut être aussi fort que le deuil d’un être (humain) cher.
La raison pour ce rapprochement est intéressante, et est propre à la relation humain-animal.
Lors des interactions quotidiennes avec nos proches, même ceux que l’on aime très fort, il y a des sentiments positifs et négatifs qui se mêlent lors des échanges. Et c’est bien normal : aucune relation humaine n’est 100% positive, cela n’existe pas. Les disputes arrivent forcément, et souvent autour des mêmes sujets : la politique, la religion, l’argent, etc. Les conflits existent toujours et créent un minimum de distance entre des personnes même très proches.
En revanche, ce genre de conflit n’existe pas entre les chiens et leurs maîtres. Le chien dépend totalement de son maître, et peut symboliser un enfant, un frère ou une sœur, un meilleur ami ou compagnon long-terme. L’espérance de vie des chiens fait qu’ils ont amplement le temps de devenir un membre de la famille qu’on accepte tout entier et qui, surtout, nous accepte à 100% pour qui on est. Cette tolérance et cet amour inconditionnels n’existent pas chez l’homme, et la perte de cette affection sans conditions est extrêmement difficile à vivre lors de la perte d’un chien de compagnie.
C’est ce qui rend le deuil pour son animal aussi douloureux que celui ressenti pour un proche.
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