L'hyperthyroïdie est assez fréquente chez le chat âgé. Les symptômes qui doivent alarmer et entraîner une visite rapide chez le vétérinaire sont : un amaigrissement rapide, une diarrhée, parfois des vomissements, la nervosité, la recherche de lieux frais.
Le diagnostic nécessite des examens du sang spécifiques et la thérapie repose sur des médicaments antithyroïdiens administrés par voie orale. Si elle n’est pas soignée, cette pathologie peut avoir une issue fatale en raison des dégâts subis par le cœur.
Hyperthyroïdie du chat
La thyroïde est bilobée (elle a 2 lobes) chez le chat, et se situe au niveau de la partie la plus haute de la trachée. L’hyperthyroïdie est le trouble fonctionnel le plus fréquent du chat. Des signes cliniques assez nets peuvent laisser suspecter ce dysfonctionnement : perte de poids, tachycardie, nervosité, augmentation de l’appétit, parfois des vomissements, parfois des diarrhées. Elle accompagne souvent les cardiomyopathies hypertrophiques. Le vétérinaire s’en aperçoit grâce à des examens sanguins.
Hypothyroïdie du chat
Contrairement à l’hyperthyroïdie, l’hypothyroïdie est rare chez le chat. Elle se manifeste par un empâtement, une absence symétrique de poils sur le dos, une allure gauche et des mouvements lents. Elle est mentionnée pour permettre surtout de la reconnaître chez les races qui y sont génétiquement prédisposées, c’est-à-dire le Persan, le Cornish Rex, et le Devon Rex.
Hyperparathyroïdie du chat
Les parathyroïdes du chat sont au nombre de 4, elles mesurent quelques millimètres et sont presque insérées dans la thyroïde. Leur fonction est de réguler les taux de calcium dans l’organisme. L’hyperparathyroïdie secondaire est le dysfonctionnement le plus fréquent du chat. Elle peut avoir 2 formes.
La forme alimentaire est désormais rare. Elle était due à des régimes déséquilibrés qui déformaient et fragilisaient les os des chats. De nos jours, grâce aux aliments vendus dans le commerce et à une plus grande vigilance des maîtres, c’est un dysfonctionnement qui est pratiquement inconnu de nos chats.
La forme rénale est plus fréquente. En cas d’insuffisance rénale, le taux de phosphore augmente dans le sang. La conséquence directe est une diminution dans le sang du taux de calcium qui est inversement proportionnel à celui du phosphore. Pour relever le taux de calcium et donc diminuer le taux de phosphore, les parathyroïdes interviennent en le récupérant et en l’éliminant des os. Il en résulte une ostéoporose qui s’ajoute à l’insuffisance rénale en cours aggravant ainsi le cadre clinique.