Il ne faut pas laisser l'obésité du chat s'installer. En effet, les risques sont importants pour le chat et il est important d'agir dès que le surpoids ou l'obésité est décelée.
- Il faut d’abord que toute la famille s’accorde sur la nécessité du régime du chat, sinon le moindre effort sera anéanti par des friandises données en cachette.
Pour souligner l’importance d’un régime plus équilibré il faut toujours rappeler que le piétisme est délétère. Prenons l’exemple d’une personne souffrant de diabète : il ne viendrait à l’esprit de personne de lui proposer des aliments à haute teneur en sucre, car ce serait néfaste. Le même raisonnement s’applique au chat.
Etablir un régime avec son vétérinaire
- Parler avec son vétérinaire afin de définir le régime hypocalorique le plus adéquat, de préférence riche en fibres, de façon à satisfaire très vite la sensation de satiété.
Rappelons que les aliments dits « light » ne servent absolument pas le but recherché. Un régime dont l’objectif est de faire perdre du poids devrait avoir les pourcentages suivants pour 100 g sec d’aliment de bonne qualité :
Protéines : 42 % (environ)
Lipides : 10 % (environ)
Hydrates de carbone (amidons) : 18 % (environ)
Fibres 21 % (environ)
Taurine, oméga 3, oméga 6, sels minéraux, vitamines : 9 % (environ)
Habituer progressivement le chat à son nouveau régime
- La ration quotidiennede nourriture pour chat doit être pesée systématiquement. Les mesureurs ne sont pas fiables, mais l’oeil ne l’est pas non plus. Rappelons que, notamment dans le cas d’un félin nourri aux croquettes pour chat, 10 g de plus peuvent faire la différence entre un régime adéquat et un excès.
- Il ne faut pas être trop pressé, et habituer le chat à son nouveau régime progressivement. On commence par mélanger très peu d’aliment hypocalorique avec l’aliment habituel avant d’augmenter progressivement le pourcentage. Si le chat refuse le repas à un moment donné, il faut faire marche arrière et réduire le taux d’aliment hypocalorique avant de l’augmenter de nouveau au bout de quelques semaines, jusqu’à ce qu’il s’habitue.
- Il ne faut pas rechercher d’amaigrissement rapide, délétère pour la santé. En effet, une grande perte de poids en peu de temps entraîne des dégâts sur le foie, la lipidose hépatique. L’idéal serait que le chat ne perde pas plus de 2 % de son poids par semaine.