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Photographie du logement au moment de l'intervention

Bouches-du-Rhône : une conseillère municipale veut récupérer les animaux qui lui ont été saisis

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Bouches-du-Rhône : une conseillère municipale veut récupérer les animaux qui lui ont été saisis

Sept chiens et chats ont été saisis alors qu'ils vivaient dans des conditions alarmantes.

Elisabeth Payssé est bien connue à Châteauneuf-les-Martigues, commune située dans les Bouches-du-Rhône (13). Âgée de 79 ans, elle est conseillère municipale et depuis plus de 50 ans, elle est active dans le secteur de la protection animale : elle a notamment été enquêtrice pour la Fondation Brigitte Bardot et vice-présidente d'une antenne de la SPA de Marseille. 

Mais en avril 2024, si elle a été en contact avec la SPAME (Société Protectrice des Animaux Maltraités et Errants), ce n'était pourtant pas pour une collaboration. 

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7 chiens et chats dans des conditions déplorables

Malgré plusieurs avertissements selon Véronique Scarica, présidente de la SPAME, Elisabeth Payssé n'avait pas amélioré les conditions de vie de ses animaux qui vivaient dans un logement insalubre. L'association a donc décidé d'intervenir et de saisir l'ensemble des animaux.

Selon l'association, les conditions de détention étaient effroyables, et l'association a effectué plusieurs photographies qui attestent de cette version : dans une odeur insupportable, les bénévoles et enquêteurs ont procédé au retrait des animaux qui vivaient au milieu de meubles jonchés d'excréments et d'urine, et certains animaux étaient enfermés dans des chambres ou dans la véranda. 

Toujours selon la présidente de la SPAME, la maison était également infestée de puces, et les animaux n'avaient jamais le droit de sortir en balade, étant parqués dans cette habitation qui possède un jardin clôturé. 

Aujourd'hui, la conseillère municipale souhaite récupérer ses animaux, et a fait l'objet d'un article le 16 septembre dans La Provence pour expliquer qu'elle conteste la décision du retrait de ses animaux. 

Pour Véronique Scarica, il était impensable de laisser des animaux évoluer dans cet environnement, et elle précise que les animaux sont toujours placés sous réquisition judiciaire. 

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