Les images de Gordo, un Bouledogue anglais de 9 mois sont insupportables à regarder. En ce mois de mars, des policiers ont découvert, dans un appartement de la Tour d’Auvergne (Lognes, 77), ce chiot en train de hurler de douleurs. Comme le révèle l’association « Action Protection Animale », le pauvre animal est couvert de brûlures sur le dos, les pattes et le cou.
Des blessures en train de tourner à la septicémie
Les blessures sont si importantes qu’Anne-Claire Chauvency, la présidente de l’association indique dans les colonnes du Parisien que « les plaies très infectées depuis plusieurs jours étaient en train de tourner à la septicémie ».
Convoquée au commissariat de Torcy, sa propriétaire âgée de 34 ans a été placée en garde à vue. Pour justifier les blessures de son chien, elle indique être « très maniaque et qu’elle ne supportait pas que son chiot ne salisse son appartement ». La trentenaire va plus loin en indiquant que le chien devait vivre « sous une table et n’avait pas le droit de bouger ».
Concernant ses blessures, la prévenue explique avoir décidé de laver son chien et s’être servi d’un sèche-cheveux. Face aux couinements de douleurs de son animal, elle perd patience et lui « colle le sèche-cheveux à pleine puissance directement au contact du pelage, très ras chez les Bouledogues », précise le quotidien.
Au final, ce « séchage forcé » aura duré 40 minutes et brûlé 40% du corps du Bouledogue anglais. Ce n’est qu’au bout de trois jours, que la femme et son conjoint décident de consulter un vétérinaire.
Elle a reconnu les faits
Comme le révèle le Parisien, ce n’est pas la première fois que le chiot était maltraité. En effet, il avait déjà été opéré pour une fracture de la hanche consécutive à des violences alors qu’il n’avait que trois mois.
La maîtresse de Gordo qui a reconnu les faits sera jugé le 30 septembre prochain au tribunal judiciaire de Meaux. L’APA a déposé plainte pour acte de cruauté envers un animal contre la mise en cause et pour privation de soins contre le compagnon.
D’après l’association, Gordo gardera des séquelles à vie de cette maltraitance. Décrit comme « très attachant et adorable », il est à la recherche d’une famille d’accueil pour s’occuper de lui à sa sortie du vétérinaire.