L’approche homéopathique vise à rétablir l’équilibre de l’animal dans son ensemble et s’avère efficace pour modifier des terrains qui sont autant de prédispositions pour la survenue de maladies particulières.
Exemple : les chiens du type phosphorique (Lévriers et autres morphologies longilignes) sont prédisposés à la déminéralisation osseuse (os fragiles) et aux problèmes ligamentaires dus à une excessive laxité. L’essence de cette discipline s’exprime pleinement dans la prévention, afin d’entretenir un terrain constamment sain.Second intérêt, non seulement cette médecine douce n’a pas d’effets secondaires, mais en plus elle a le pouvoir d’atténuer ceux de certains médicaments allopathiques et des vaccinations.
Toutes les personnes très impliquées dans la relation avec leur animal apprécieront le dialogue instauré par le praticien homéopathe, à la recherche des informations utiles à son diagnostic : réaction de l’animal à la douleur, besoin d’être seul ou isolé, quand la douleur s’aggrave-t-elle, causes possibles de cette aggravation…
Ce travail de détective (la répertorisation) incluant la recherche d’indices sur les réactions aux vaccinations, la qualité de la nourriture, les goûts et dégoûts alimentaires, les variations d’une affection au fil des saisons, etc., permet d’établir des relations entre des symptômes apparemment isolés que vous n’auriez pas pensé à rapprocher.
Vous consultez parce que, en dépit d’un bon appétit, votre chienne maigrit. Chemin faisant, guidé par les questions du vétérinaire homéopathe, vous faites le lien entre le mauvais état de ses gencives (gingivite avec saignements, aphtes, mauvaise haleine), ses accès de coryza et ses récentes réticences à courir et à monter les escaliers. Eh oui ! Mais c’est bien sûr un manque d’iode qui peut être rééquilibré par Iodum.
Ses questions attentives – et parfois saugrenues – titilleront votre sens de l’observation, et donneront une résonance intéressante à votre quotidien. Elles l’amèneront peut-être à glaner au passage des informations sur votre propre personnalité. Ce qui explique aussi que, mimétisme oblige, les traitements homéopathiques du maître et du chien se ressemblent parfois !