L’hypothyroïdie, plus fréquente que l’hyperthyroïdie, touche surtout les chiens adultes, bien que des formes congénitales aient étés observées. Le tableau clinique est dominé par des symptômes cutanés. Le chien perd ses poils surtout au niveau du ventre, des flancs et du cou. La peau prend souvent une coloration noirâtre. Se surajoutant aux symptômes cutanés, on peut constater une augmentation du poids, une fatigabilité anormale, des troubles digestifs. Les chiennes voient leurs cycles sexuels s’espacer, alors que la libido diminue chez les mâles.
Si le diagnostic est confirmé par des tests réalisés en clinique vétérinaire, un traitement basé sur l’administration d’hormones thyroïdiennes sera prescrit.
L’amélioration de l’état du pelage demande parfois plusieurs mois, puis un traitement d’entretien devra être suivi durant toute la vie du chien, afin d’éviter des rechutes.