Même affamé, votre chat peut très bien ne pas goûter un aliment s’il le juge peu appétissant. Pas toujours simple de s’y retrouver !
Or pour bien le nourrir, il est essentiel de connaître les principales particularités de son comportement alimentaire.
Stimuler l'appétit de son chat en 8 points
1. C’est avant tout par l’odorat que le chat choisit son aliment, grâce à une muqueuse olfactive 6 fois plus élevée que celle de l’homme. L’odeur de l’aliment est un véritable repère. Ce sont donc les arômes spécifiques qui seront déterminants dans son choix alimentaire. Attention à bien conserver son aliment une fois le sac ouvert, l’oxydation pouvant être un facteur déterminant dans le refus de l’aliment.
2. Après l’odeur, votre chat va juger la texture de l’aliment ! Le chat possède en effet des papilles sur le dessus de la langue. Celles-ci lui donnent une grande sensibilité tactile. La sensation en bouche joue alors un rôle important dans la préférence alimentaire du chat.
Le saviez-vous ?
Saviez-vous que la taille et la texture de chacune des croquettes Royal Canin sont rigoureusement étudiées grâce au texturomètre ? Cet outil reproduit la dent en fonction de la taille ou l’âge de l’animal au moment ou elle pénètre dans la croquette, ce qui permet de mesurer précisément sa friabilité et la force nécessaire à sa rupture. Ces mesures permettent de définir la croquette la mieux adaptée à chacun et de favoriser une meilleure digestion et une hygiène bucco-dentaire optimale.
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3. Etonnamment, le goût intervient peu. Le chat possède seulement 473 bourgeons gustatifs contre 9000 chez l’homme, et sa sensibilité aux saveurs sucrées est faible.
4. Le chat est un "grignoteur né" qui règle sa prise alimentaire en 15 à 20 petits repas par jour. Ce comportement remonte à ses origines de chasseur, lorsqu'il attrapait de nombreuses petites proies peu énergétiques de jour comme de nuit sans attendre d’avoir faim.
Pour satisfaire son comportement de grignotage, laissez donc sa ration journalière à sa disposition.
5. Le chat a des besoins en protéines plus élevés …que le chien ou l’homme, car il est carnivore strict.
6. Le confort digestif intervient également dans sa sélection.
Le chat est en effet sensible à la sensation de bien-être ressentie au moment de la digestion. Plus il se sentira bien au moment de la digestion, plus il sera attiré par le même aliment lors de ses prochains repas.
7. Il se souvient de ses expériences alimentaires passées.
Le chat est capable de garder en mémoire des odeurs ou des textures qu’il pourra associer selon son expérience passée, à un moment de plaisir ou de stress.
De mauvaises expériences vécues peuvent expliquer le refus de certains aliments. Le chat pourra montrer une préférence naturelle pour un aliment que sa mère aura consommé pendant la gestation ou qu’il aura découvert au moment du sevrage.
8. L’environnement a une influence sur sa préférence alimentaire.
Le chat organise son espace de vie en différentes zones : une zone repas, une zone de repos, une zone d’activité et une zone d’élimination de ses déjections (litière). Il est important de respecter des distances entre ces différentes zones surtout si votre chat reste à l’intérieur de manière à ne pas perturber sa prise alimentaire.