Publicité

Un chat regarde sa gamelle de croquettes

Allergies aux chats : l’alimentation peut jouer un rôle clé pour réduire la production des allergènes

© Roman Samsonov / Shutterstock

Allergies aux chats : l’alimentation peut jouer un rôle clé pour réduire la production des allergènes

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Ils sont adorables, c’est indéniable… Mais pour certains amis des animaux bien malchanceux, les félins sont sources de difficultés ! Et si leur alimentation permettait de mieux appréhender l’allergie aux chats ?

L’espèce féline rencontre un franc succès auprès d’une grande partie de la population, et ils ont effectivement de nombreux atouts pour nous charmer : avec leurs bouilles irrésistibles, leurs regards facétieux ou tendres, et leurs personnalités attachantes, ils ont la préférence de nombreux amoureux des animaux. Mais pour certains membres de leur fan club, cette admiration ressentie pour les chats représente des difficultés : malheureusement, ces adorables boules de poils peuvent provoquer des réactions allergiques chez les plus malchanceux, rendant parfois même impossible la moindre cohabitation. 

Les allergènes félins : entre mythes et réalité 

Selon une idée populaire et tenace, les poils de chats seraient les seuls responsables dans les diverses manifestations de symptômes que subissent les personnes allergiques. Pourtant, la véritable explication scientifique est un peu plus complexe que cela : les allergènes sont en réalité des protéines sécrétées par l'animal, principalement présentes dans sa salive, ses glandes sébacées (situées dans la peau) et ses glandes anales. Mais alors, quel rapport avec les poils ? Et bien, lorsque le chat se lèche pour faire sa toilette, il dépose ces protéines sur sa fourrure soyeuse. Ensuite, en séchant, ces protéines deviennent de fines particules volatiles, prêtes à se déposer dans l’environnement, ou mieux encore… se loger directement dans le nez ou les yeux des personnes sensibles. Le pelage de nos matous n’est donc qu’un support pour ces allergènes pénibles. 

A voir aussi :

L'allergène majeur et le plus étudié est une glycoprotéine appelée Fel d 1 (pour Felis domesticus allergen 1). Produite principalement dans les glandes salivaires et sébacées, elle est considérée comme responsable de la majorité des réactions allergiques. Si certains chats ont la réputation de produire cette protéine en plus faible quantité, aucun chat n’en est totalement exempt et le taux d’allergènes peut varier selon la race, le sexe, ou encore l’âge de l’animal. 

Des symptômes variés qui peuvent avoir un fort impact 

Pour les personnes allergiques, l'exposition aux allergènes félins peut déclencher une cascade de réactions immunitaires et une grande variété de symptômes. En identifiant à tort ces protéines inoffensives comme des menaces, le système immunitaire libère des substances chimiques telles que l'histamine, qui crée diverses réactions physiques dont la sévérité varie considérablement d'un individu à l’autre. 

Les manifestations les plus courantes de l'allergie aux chats incluent : 

  • Symptômes respiratoires : éternuements fréquents, congestion nasale, écoulement nasal clair, démangeaisons du nez et de la gorge, toux, respiration sifflante, oppression thoracique et, dans les cas les plus graves, crises d'asthme. 
  • Symptômes oculaires : rougeurs, démangeaisons, larmoiement excessif et gonflement des yeux. 
  • Symptômes cutanés : éruptions cutanées, urticaire (plaques rouges et qui démangent), eczéma, notamment après un contact direct avec le chat. 

En plus d’être un véritable frein pour profiter de la présence de nos amis les chats, l'impact de ces symptômes sur la qualité de vie peut être conséquent. S’il n’existe pas encore de solution absolue pour terrasser définitivement les allergènes du chat, la science a cependant fait des avancées majeures qui permettent aujourd’hui de réduire les conséquences de ce phénomène. 

Une question ? Une expérience à partager ? Créez votre post !

L’alimentation du chat joue un rôle important dans la gestion des allergènes 

Bien que l'alimentation traditionnelle d'un chat n'influence pas directement la production de l’allergène Fel d 1, une nutrition de mauvaise qualité peut indirectement exacerber la présence des particules dans l'environnement. 

Si l’animal a des carences en acides gras, en vitamines, ou en minéraux à cause d’une alimentation inadaptée, les conséquences se répercutent directement sur la qualité du pelage du chat qui peut avoir une peau qui produit plus de pellicules et qui subit une perte de poils plus importante. Autant dire qu’avec plus de poils qui se déposent dans l’environnement et des pellicules prêtes à s’envoler aux quatres coins du logement, les particules sèches des allergènes auront tendance à se disperser plus facilement, pour le plus grand malheur des personnes concernées ! 

Si une alimentation de qualité est donc primordiale pour commencer la lutte contre les allergènes du chat, il existe dorénavant une innovation qui permet d’aller encore plus loin. 

Neutraliser le Fel d 1 à la source grâce à une alimentation spécifique 

Pour améliorer les conditions de vie des personnes allergiques et les réconcilier avec les félins, les chercheurs ont exploré différentes pistes pour réduire l'impact des allergènes. À l’issue de leurs travaux, ils ont réussi à développer une alimentation pour chat spéciale qui permet de neutraliser le Fel d 1 directement dans la salive de l’animal, grâce à un anticorps spécifique (IgY) qui est naturellement présent dans le jaune d'œuf. 

Après 3 semaines d’alimentation exclusive avec les croquettes Pro Plan® Liveclear®, une étude* a permis d’observer une réduction de 47% des allergènes lors de l’analyse des poils et des squames de peau des chats participants. Déjà commercialisée, cette alimentation novatrice recommandée par l’AFPRAL (Association Française pour la Prévention des Allergies) pourrait bien permettre d’améliorer les relations entre les chats et les personnes allergiques. Si les allergènes ne peuvent pas encore être totalement neutralisés, cette alimentation spécifique peut venir renforcer les autres mesures destinées à réduire l’impact de l’allergie aux chats. De quoi envisager plus de câlins en perspective ! 

*l’étude : Satyaraj E. et al, Immunity Inflamation and Disease. 2019.

Plus de conseils sur...

Qu'avez-vous pensé de ce conseil ?

Merci pour votre retour !

Merci pour votre retour !

Laisser un commentaire
Connectez-vous pour commenter
Vous voulez partager cet article ?