Jusqu’à environ un mois, un chaton n’aura besoin que du lait maternel de sa mère. Puis, petit à petit, la production de celui-ci va s’estomper : la période de sevrage va commencer, il va alors naturellement se diriger vers la nourriture dite solide… exactement comme sa génitrice. Ce n’est qu’entre 8 et 12 semaines que cette nouvelle alimentation deviendra une habitude pour toujours pour le félin.
Nourrir son chat en fonction de son âge
Une fois sevré, il sera important de lui donner une alimentation adapter à ses besoins nutritionnels. Ces derniers varient d’ailleurs beaucoup en fonction de son âge : avant 1 an, un chat n’a pas les mêmes besoins qu’un chat adulte (jusqu’à 10 ans) ni qu’un chat âgé (10 ans et plus) ou qu'un chat stérilisé.
Un jeune félin en pleine croissance va avoir besoin d’une nourriture plus dense en énergie qu’un adulte pour la simple et bonne raison qu’il aura tendance à se dépenser bien davantage. Une alimentation riche en protéines maigres comme le poulet et faite d’orge, de céréales complètes riches en vitamines A, C, D, E et minéraux peut donc lui apporter les nutriments nécessaires à son développement et à son bien-être.
A l’inverse, un chat plus âgé va avoir besoin d’une nourriture moins calorique… ses besoins nutritifs étant moins importants. Afin de l’aider à conserver au mieux ses aptitudes physiques tout en prenant soin de sa ligne et de son système urinaire, il est recommandé de privilégier une alimentation riche en oméga-3 et protéines.
Nourrir son chat en fonction de son activité et de son poids
Si l’âge est important, le poids et l’activité de l’animal sont aussi des critères à prendre en compte. Un chat en surpoids – pour sa santé et son bien-être – ne peut pas être soumis au même régime qu’un chat de corpulence normale. Sans parler de réductions drastiques des quantités de nourriture à donner – instinct de survie oblige, il pourrait se montrer plus agressif – pensez à lui donner des croquettes allégées moins grasses et plus riches en fibres ou des aliments humides (comme la pâtée).
Par ailleurs, si votre chat est castré (donc plus casanier) ou peu actif, il est important de lui donner une alimentation moins énergétique. Se dépensant moins, il risquera vite de prendre du poids. Favorisez donc – si possible – une alimentation pauvre en graisses mais riche en protéines et fibres.
Croquettes… ou pâtée ?
Alimentation solide, ou alimentation humide : tout dépend des goûts de votre chat… et de ses besoins ! Chacune de ces options est équilibrée et participe à la bonne santé et au bien-être du félin. La pâtée a l’avantage d’être riche en vitamines et beaucoup moins sèche que les croquettes. Elle convient donc mieux à un chat pouvant souffrir de problèmes rénaux.
Les croquettes sont plus simples à doser, riches en protéines et fibres, perdent moins vite leur saveur, sont enrobées d’arômes et sont donc faites pour être appétissantes. Aussi, le régime solide convient tout à fait à un chat un peu difficile… ou souffrant de problèmes bucco-dentaires ! En les mâchant, le félin va en effet se nettoyer les dents.
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