Certaines plaintes semblent plus étonnantes que d’autres. C’est le cas dans cette affaire jugée le 17 janvier dernier au tribunal judiciaire de Béziers.
Tout a commencé dans la commune d’Agde (dans le sud du département de l’Hérault) il y a plusieurs années de cela. En cause ? Le chat d’une enseignante qui a pris pour habitude de se rendre chez le voisin et d’y faire ses besoins.
Une condamnation à cause de son chat
Malgré une tentative de conciliation entre voisins, rien n’y fait et aucun terrain d’entente n’est finalement trouvé. Le conflit s’étale alors sur trois longues années ponctuées de stress.
Face au tribunal, l’enseignante, via la voix de son avocate, explique son histoire avec ce chat qu’elle a adopté dans une association et qu’elle ne peut désormais plus laisser mettre une patte dehors de peur de provoquer la colère de son voisin. Cela alors que de nombreux autres chats sont présents dans le quartier sans que cela ne pose de problème.
Mais à la surprise générale, le tribunal a décidé de condamner l’enseignante à une amende de 450 euros pour préjudice de jouissance. A cette somme s’ajoutent 800 euros de remboursement des frais de justice du voisin.
Un conflit de longue durée
Loin d'être simple, cette mésentente entre voisins aurait débuté par une simple histoire de travaux. Après avoir fait un enduit, le voisin y découvre des traces de patte de chat. Il prévient alors l'enseignante et lui demande de payer pour les dégâts, ce qu'elle refuse, faute de preuve.
Depuis, la situation n'a fait que s'aggraver jusqu'à en devenir insupportable car le voisin a installé des caméras un peu partout afin de s'assurer que le matou ne pénètre plus chez lui.