Cette race a été créée en croisant des chats Sphynx sans poils avec des chats Munchkin, qui ont des pattes courtes.
Ils sont appelés chats « Bully » en raison d'une ressemblance avec les chiens American Bully, avec leur carrure solide et le corps large.
Des chats en danger
Pour les défenseurs des animaux dont la RSPCA, les pattes courtes peuvent fatiguer les articulations et les plis « excessifs » de peau peuvent provoquer des infections cutanées. Également, l'absence de fourrure peut entraîner des coups de soleil et risquer un cancer de la peau.
De plus, l'engouement pour cette race de chats sans poils est un vrai fléau. En effet, un réseau d’éleveurs et d’« intermédiaires » illégaux profitent de la mode de ces chats sur les réseaux, en les vendant jusqu’à 6 000 £ chacun. Les « intermédiaires » achètent des animaux de compagnie pour les revendre à profit à l'étranger. Ils utilisent illégalement Instagram et Facebook et proposent des chatons importés dès l'âge de quatre mois.
Un énorme profit
Une portée de six chatons rapporterait à leur propriétaire 36 000 £. Or, selon la « Loi Lucy » en vigueur au Royaume-Uni, seuls les éleveurs agréés peuvent vendre des animaux de compagnie de moins de six mois. Toute personne vendant des chiots ou des chatons sans licence est passible d'une amende ou d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à six mois.
En plus du risque pour la santé des chatons, les acheteurs peuvent perdre de grosses sommes d’argent. Les associations de protection des animaux dénoncent ce fléau et incitent à adopter un chat dans un refuge plutôt que d’acheter.