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Le chien qui a été attaché au refuge

« Je ne sais pas ce que j'ai fait de mal » : attaché à la grille d'un refuge, ce chien ne comprend pas la situation

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Probable victime des abandons de la période estivale, ce pauvre chien a été lâchement attaché à la grille du refuge.

« Je ne sais pas ce que j'ai fait de mal, mais le mardi 16 juillet à 19h16 tu m'as accroché à la grille du refuge... Je n'ai pas compris ce qu'il se passait, je ne comprends toujours pas à vrai dire. »

En lisant ces quelques lignes de la publication Facebook rédigée le 17 juillet par le refuge de l'ACPA Fagnières qui est situé dans la Marne (51), on comprend rapidement que le contenu ne va pas être réjouissant. 

Victime d'un abandon sauvage, un pauvre chien a été lâchement attaché à la grille du refuge, à l'abri des regards, et sans besoin d'assumer cet acte malhonnête.

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Un chien pourtant très gentil

Repéré par les policiers, l'animal a pu être mis en sécurité par les pompiers et a passé sa première nuit dans un box. Il a ensuite fait la connaissance de l'équipe du refuge et a montré un caractère en or malgré ce traumatisme. 

Très gentil, ce jeune chien se montre avenant et sociable, mais son état de maigreur laisse penser qu'il était déjà négligé avant ce terrible abandon. Renommé Domino, il a pu profiter de caresses, de friandises, et va pouvoir maintenant rêver à une future vie auprès de maîtres aimants qui ne le laisseront plus jamais tomber. 

En colère, le refuge a tenu à rappeler l'article 521-1 du code pénal : « Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. […] Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité ».

Et l'ACPA Fagnières a également tenu à préciser que le refuge disposait de caméras de vidéosurveillance. À bon entendeur...

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