Un homme vigilant a assisté à une triste scène le samedi 16 septembre dernier lorsqu'un petit chien a été balancé d'un pont haut d'au moins 6 mètres, juste à la frontière de Born en Limbourg.
"J'étais en train de pêcher près du pont et j'ai vu une voiture s'arrêter", raconte le témoin. "Le conducteur est sorti et a essayé de jeter le chien dans l'eau. La première fois, il a échoué et a projeté l'animal contre la rambarde. Quand j'ai vu cela, je n'ai pas réfléchi et je suis monté dans ma voiture."
Le témoin a alors poursuivi la voiture de l'homme qui venait de jeter le chien dans l'eau jusqu'à une maison. En chemin, il a appelé la police. "Ensuite, je suis immédiatement retourné au canal pour sauver le chien. J'étais le premier sous le pont. Après moi, un couple est arrivé, ayant probablement vu la scène de plus loin. Ensemble, nous avons cherché le long de la rive."
Mission sauvetage
Le chien était encore en vie mais incapable de sortir de l'eau par lui-même. La femme du couple a sauté dans l'eau pour aider le petit chien à sortir de l'eau. "Nous avons séché le chien en attendant que la police et les secours pour les animaux arrivent sur les lieux", a déclaré le témoin.
L'association Vzw Dieren in Nood (Dino) de Kinrooi (Belgique) prend actuellement en charge le petit chien. Selon l'association, le chien est né en 2018. Dans l'ensemble, il se porte bien. Il est très gentil, mais très maigre. Il est couvert de blessures, de zones chauves, et son pelage est emmêlé. Il est évident qu'il n'a pas été bien soigné par ses anciens propriétaires.
"Chaque jour, nous sommes de plus en plus étonnés de la manière sans cœur et égoïste dont notre espèce humaine peut agir."
Enquête de la police
"La police m'a demandé une description de l'homme. J'ai pu leur indiquer précisément devant quelle maison je l'ai vu s'arrêter. Une vague d'adrénaline m'a traversé. Tout ce qui comptait, c'était d'appréhender l'homme et de découvrir son identité. J'espère avoir accompli une bonne action, à la fois pour le chien et pour la justice. Maintenant, c'est à eux de faire leur travail."
Une enquête est désormais ouverte.
A lire aussi :