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Capture de la vidéosurveillance

Ses chiens se font piéger avec des saucisses pleines de clous : grâce à une caméra, elle comprend tout (vidéo)

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Un véritable choc pour les maîtres des deux chiens.

Isabelle et son mari habitent une villa dans les Bouches-du-Rhône, et partagent leur vie avec deux chiens, Joy et Jaikou.

Et si leur quotidien était plutôt tranquille, tout a basculé en avril 2022, lorsque les deux animaux ont été victimes d'un acte de malveillance. 

Des saucisses piégées

Alors que leurs maîtres étaient en vacances et avaient confié leur maison à des amis, les chiens semblent soudainement agités dans le jardin. Quand les amis du couple viennent vérifier ce qu'il se passe, ils trouvent des saucisses piégées avec des vis d'ancrage, sorte de longs clous, et les chiens en ont déjà mangé une grande partie. 

Joy et Jaikou ont été emmenés aux urgences vétérinaires et ont dû subir des lavements afin d'éliminer les corps étrangers et avoir la vie sauve. 

Inquiets, les maîtres des deux chiens ont décidé d'installer une caméra de vidéosurveillance dans leur jardin, afin de pouvoir agir en cas de récidive. 

Et c'est près d'un an après, qu'en mars 2023, la caméra va capturer une scène surréaliste pour Isabelle et son mari. Leur voisin direct, âgé d'une soixantaine d'années, se présente devant leur jardin pour piéger les chiens avec le même procédé que la première fois. 

Détendu, l'homme prend son temps, sortant chaque saucisse de sa poche, et s'en va tranquillement une fois sa réserve épuisée. Des images sidérantes. 

Malheureusement, le Braque et le Teckel sont retombés dans le piège et ont dévoré tous les appâts remplis de clous. Le Braque a subi à nouveau un lavement, mais le Teckel a cette fois été plus gravement touché : il a dû être opéré en urgence. 

Suite à un dépôt de plainte, leur voisin a été convoqué au commissariat. Grâce à sa présence sur la vidéo, et un ticket de caisse mentionnant les vis en question qu'il a laissé échapper lors de sa visite auprès des gendarmes, l'homme a bien été obligé de reconnaître les faits. Mais il n'explique pas son geste.

Il sera présenté au tribunal d'Aix-en-Provence le 12 décembre 2023.

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