Le problème des mictions nocturnes ne concerne pas uniquement les chiots car les chiens adultes peuvent aussi y être sujets : la présence à la maison d’un étranger, les bruits provoqués par un « colocataire » pendant la nuit, le vagabondage d’autres chiens ou animaux autour de l’habitation, un état d’anxiété sont tous des causes possibles de miction nocturne.
Avant de la traiter comme un problème comportemental, vérifiez que votre fidèle compagnon n’est pas affecté d’une pathologie de l’appareil urinaire. Une fois établi que le chien est en bonne santé (par une visite vétérinaire), on doit découvrir le motif de ces « accidents » et chercher à les éliminer, en particulier s’ils sont provoqués par un état d’anxiété.
La miction nocturne indique souvent un malaise psychologique plus grave, que seul un spécialiste du comportement est en mesure d’identifier et de traiter. Les heures de sortie doivent être modifiées, en reculant la dernière (il est conseillé de l’emmener faire ses besoins vers minuit) et en avançant la première.
Si, en variant l’horaire, le chien ne peut s’empêcher d’uriner pendant toute la nuit, il faudra repérer à quel moment il urine pour le devancer (en se levant et en le sortant) ou en essayant de déplacer progressivement la sortie nocturne vers les premières heures du matin. Cela demandera environ deux semaines de dressage car la progression doit être lente et constante.
S’il est impossible de le faire sortir pendant la nuit, il est conseillé de bien le confiner dans une chambre fermée ou dans un enclos et de couvrir le sol de journaux. Une solution très pratique, mais réalisable uniquement si l’on possède un jardin ou une cour privée ou close, consiste à installer dans la porte une chatière qui permet au chien d’entrer et de sortir librement.
Les énurésies et les encoprésies, c’est-à-dire l’incontinence d’urines ou de selles pendant que le chien dort, sont des situations tout à fait particulières. Il s’agit de troubles que l’on observe en cas de dépression, surtout chez les sujets âgés, à moins, évidemment, qu’une pathologie physique se trouve à l’origine de tels comportements.