Les paysans de nos régions chauffaient leurs fermes, il y a encore quelques dizaines d’années, grâce aux animaux qui, par la chaleur corporelle dégagée, contribuaient à maintenir une température ambiante agréable dans les habitations (celles-ci se trouvaient souvent au-dessus des étables ou bien dans un local attenant, communiquant par de larges ouvertures).
On ne compte plus le nombre de chiens de sauvetage en mer ou d’avalanche. Et l’on met également à profit le flair des chiens dans la détection des drogues. Cette liste ne se veut bien sûr pas exhaustive, mais elle permet de montrer les bienfaits en termes de qualité de vie que peut apporter l’« animal-outil ».
Le Dr Ange Condoret a remarqué que les pays zoophiles de pointe, telles l’Angleterre et la France, qui détiennent les records de possession d’animaux d’appartement, sont ceux qui disposent de la couverture psychiatrique la plus pauvre.
De là à conclure au rôle équilibrant de l’animal qui réaliserait une sorte de « psychothérapie parallèle », il n’y a qu’un pas. Le chien permet de montrer ses sentiments sans fausse honte, ce qui est un des principes de psychothérapie.