Une situation particulièrement à risque est celle du jeune couple sans enfant. Le couple est ici mature, mais retarde le moment de la procréation. Un des deux n’est pas prêt ou le contexte économique et social peu sûr n’encourage pas la venue de l’enfant.
L’adoption d’un chien est alors la solution de facilité en réponse à ce désir d’enfant – conscient ou refoulé – qui ne peut se concrétiser dans le réel. Une fois de plus, la présence du chien permet de temporiser, d’échapper à la tension du désir insatisfait, au conflit qui naîtrait dans le couple, voire à la rupture.
Dans des situations plus extrêmes, là où le couple refuse toute possibilité de procréation car l’enfant n’est vu qu’en négatif avec son cortège de responsabilités, de contraintes… l’animal permet de combler ce désir refoulé du couple et de créer une harmonie familiale. Le chien dans ces différents contextes est le lieu de tous les transferts, transactions affectives imaginables.