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Chien "déstressant"

La rédaction

mis à jour le

L’animal de compagnie joue le rôle d’un antistress naturel grâce à une envie presque illimitée de jouer, d’amuser et de détourner l’attention vers ses facéties, surtout lorsqu’il est jeune. Le Dr Karen Allen a tenté de démontrer cette hypothèse en mesurant la fréquence cardiaque et la pression artérielle systolique de personnes dans des situations de stress variées, soit en présence d’un animal, soit devant le conjoint, soit seul.

Les résultats montrent une diminution des deux critères lorsque l’animal est présent pendant le calcul mental alors que leur valeur est maximale devant le conjoint. En ce qui concerne le stress physique, les valeurs des variables sont significativement plus basses en présence d’animaux.

Par ailleurs, d’autres chercheurs, comme Katcher en 1982, montrent eux aussi que caresser un animal diminue l’anxiété et sécurise. À l’inverse, Baun a montré un accroissement du sourire, des contacts tactiles et des regards en présence d’un chien. D’autres chercheurs ont constaté chez les possesseurs de chien une décroissance du nombre de consultations médicales pour des troubles de santé mineurs.

C’est ce que Serpell a montré en 1991 en comparant le comportement d’adultes avant et après l’acquisition d’un chien : la diminution des problèmes de migraine, de maux de ventre, d’insomnies, de troubles cutanés et de rhumes fut de l’ordre de 50 % !

C’est encore une fois ce qu’a prouvé une étude allemande, indiquant que les possesseurs d’animaux requerraient moins fréquemment de soins médicaux que leurs semblables sans animal (16 % en moins). La relation est surtout tactile.

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