Comme pour nous humains, il peut se faire sous deux formes différentes : un examen clinique dit « phénotypique », ou un prélèvement ADN.
Le diagnostic phénotypique
Les tests reposant sur un diagnostic phénotypique (c’est-à-dire sur l’observation de la pathologie) sont réalisés par des vétérinaires, parfois spécialistes, grâce à un examen clinique. Le vétérinaire examine tout simplement la partie du corps concernée, comme les yeux ou la peau ! Parfois, des examens complémentaires tels que la radiographie, l’échographie sont nécessaires.
Exemple : la dysplasie de la hanche est une pathologie articulaire dépistée grâce à une radiographie, lue par un vétérinaire spécialement habilité, qui attribue une note allant de A (chien indemne) à E (chien lourdement atteint).
Les prélèvements ADN
Les tests de santé reposant sur la génétique sont réalisés à partir d’un prélèvement d’ADN et permettent d’y repérer des mutations pathogènes. Cette analyse ADN est effectuée par des laboratoires spécialisés à partir d’une simple prise de sang faite par le vétérinaire. Personne n’aime les piqures, mais c’est pour la bonne cause !
Bon à savoir…
Il n’existe pas d’approche unique en matière de dépistage santé. C’est évidemment un outil puissant qui a permis de quasiment faire disparaître certaines maladies, courantes il y a encore quelques années. Pour autant, des maladies différentes affectent chaque race, et de nouvelles peuvent apparaître ; elles font alors l’objet de programmes de recherche entre éleveurs et vétérinaires.
Pour certaines maladies complexes qui dépendent de plusieurs composantes génétiques, il n’existe pas encore de tests de dépistage fiables. Les résultats ne sont alors pas toujours prédictifs du développement ou de la gravité de la maladie.
En résumé, un bon éleveur devra donc conserver une certaine forme de prudence, et se tenir régulièrement informé des actualités en la matière !
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