Un animal de compagnie vient d’arriver dans la famille, et rapidement des liens très forts se tissent entre l’enfant et ce nouveau compagnon. Un nouvel ami, un complice de tous les moments, qui ne porte pas de jugement…
L’enfant perçoit au travers de ce fidèle comparse, un potentiel ludique, affectif, éducatif voir thérapeutique. Un confident silencieux de ses bonheurs mais également de ses peines.
Aider l'enfant à accepter la mort de son animal
Alors, lorsque celui-ci disparaît, pour cause de maladie, de vieillesse, ou d’accident, l’enfant se trouve en proie au désarroi . Il est donc capital qu’il se sente accompagné dans cette épreuve.
La perte d’un animal se trouve être très souvent la première expérience de la mort dans la vie d’un enfant. Pour la comprendre et l’accepter, il a besoin de connaître la vérité. Il s’agit d’un sujet sensible et délicat que l’adulte appréhende d’aborder avec l’enfant, et notamment par peur d’accentuer sa douleur émotionnelle. Cette tentative de protection empêche l’enfant de se préparer aux pertes inévitables, auxquelles malheureusement la vie nous confronte.
Exprimer une souffrance est pourtant un passage indispensable pour accepter la disparition, rompre progressivement les liens avec l’animal perdu et ainsi pouvoir faire le deuil de celui-ci. L’enfant pourra le faire d’autant mieux si l’adulte lui-même ne dissimule pas sa propre peine en lui montrant qu’il est normal de l’exprimer.
> Faire le deuil de son animal : comment surmonter la mort d'un compagnon
Des réactions différentes selon l'âge de l'enfant
Selon l’âge et la dimension affective du lien qui l’unissait à son compagnon, l’enfant peut être plus ou moins troublé voir perturbé par sa perte. Un enfant jusqu’à 6 ans aura besoin d’explications simples sur une première expérience de séparation mais cette fois, qui va durer dans le temps. Les plus grands poseront de nombreuses questions afin de comprendre la raison et les circonstances du départ de l’animal. Des réponses franches, sans rentrer dans des détails choquants, les rassureront.
Dans cette optique d’accompagnement de l'enfant face à la mort de son animal de compagnie, la marque Il Etait Une Puce propose elle aussi un nouvel antidote… Un cahier d’accompagnement intitulé Mon coeur est triste.
Isabelle et Séverine, fondatrices de la marque, se sont inspirées de leur propre expérience et de leur sensibilité de mamans, elles-mêmes ayant été confrontées à cette épreuve .
« Démunies face à la mort de nos animaux ainsi qu’aux réactions de nos enfants, nous étions en quête d’un support qui puisse nous guider dans la manière d’aborder le sujet avec eux, de les aider à extérioriser leur peine et les émotions qui en découlaient.
La quête du grâle n’ayant pas abouti, nous nous sommes lancées dans l’élaboration de ce cahier de pensées, interactif, dans lequel l’enfant est à l’initiative pour reprendre l’histoire vécut avec son animal. Il va identifier ses émotions, les comprendre et les accepter. L’enfant peut s’exprimer par l’écriture, le dialogue , le dessin ou encore la photo et ainsi progressivement trouver un apaisement. »
Les témoignages d'un enfant et d'un parent frappés par la mort de leur chien
Marie, 10 ans, lors de la perte de son chien :
"Au retour de l'école et en franchissant le portail de la maison, j'ai senti que quelque chose n'allait pas... tous les soirs Jango courait vers moi pour me faire la fête... mais pas ce soir là... j'ai vu papa et maman qui ne souriaient pas et me regardaient bizarrement. Que se passe-t-il ? Où est Jango ? Papa s'est approché doucement de moi et m'a expliqué que mon chien était parti définitvement. Mais il ne m'a rien dit d'autre... J'ai regardé papa en criant qu'il mentait, que Jango ne pouvait pas s'en aller, qu'il était heureux ici avec moi ! Je me souviens d'une grosse colère, j'en voulais à mes parents et j'ai couru m'enfermer dans ma chambre en pleurant ! Plus tard nous avons reparlé de la mort soudaine de Jango, j'ai posé beaucoup de questions et j'ai soudain eu envie de lui écrire une lettre, comme pour lui dire au-revoir..."
Martine, 41 ans, une maman désemparée face à la mort de leur chien :
"Baptiste avais 7 ans lorsque notre chien est mort. Il a maintenant 11 ans mais s'en rappelle très bien! D'ailleurs Pit, c'était son nom, lui manque encore beaucoup... C'était un Labrador mâle, il fuguait régulièrement pour aller voir ses copines comme disait son père en rigolant. Sauf qu'un jour nous n'avons plus rigolé... un voisin nous a contactés pour nous dire que Pit avait été renversé par une voiture... Désarmés et tristes nous ne savions pas comment le dire à Baptiste, un petit garçon très sensible et surtout très attaché à son chien. Alors nous avons prétexté que Pit était gardé en observation à la clinique vétérinaire et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Sauf que les jours passaient, Baptiste ne disait rien mais se rendait bien compte que Pit ne revenait pas de la clinique. Son comportement commença à changer, il devenait colérique, voir agressif avec nous mais également avec ses copains. Il dormait mal et faisait régulièrement des cauchemars. Avec l'aide de notre entourage, nous avons finalement réussi à parler avec Baptiste et lui dire la vérité. Cela fut à la fois douloureux mais très utile car il a tout de suite ressenti le besoin de recréer des souvenirs pour lui faire ses adieux
> En savoir plus sur le cahier d'accompagnement Mon coeur est triste.
Publi-communiqué Il Etait une Puce