Les animaux domestiques font aujourd’hui plus que jamais partie de nos familles. Ils y sont le plus souvent considérés comme des enfants. Il est donc normal – lorsque l’on se retrouve confronté à leur disparition – d’être bouleversé et d’avoir besoin de conseils.
Car oui, émotion oblige, on ne pense pas toujours à tout. Il y a des choses qu’il est possible de faire et d’autres qui ne le sont pas.
La poubelle, une mauvaise idée
Par exemple, en cas de mort de son animal, il est formellement interdit de jeter la dépouille aux ordures ou dans les égouts. La loi punit cet acte. Tout propriétaire surpris à se débarrasser ainsi du cadavre de son compagnon ou identifié comme étant le maître de restes retrouvés dans un tel endroit encourt une contravention de 150 euros.
Incinération ou inhumation : que choisir ?
Les solutions les plus courantes ? L’incinération ou l’inhumation. Aucune des deux n’est mieux que l’autre, tout est une question de sensibilité, de convictions. Là où certains maîtres vont avoir besoin de conserver une trace du passage de leur animal dans leur vie, d’autres ne le souhaiteront pas.
Dans le cas où vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas garder les restes de votre animal, sachez que s’il pèse moins de 40 kilos, il sera incinéré de façon collective par votre vétérinaire. S’il pèse plus, il vous faudra avertir le service public de l’équarrissage (dont les coordonnées sont données en mairie). Ces services sont payants et leurs tarifs varient d’un spécialiste à l’autre. Le poids de l’animal est également pris en compte par ces derniers.
Vous souhaitez pouvoir vous recueillir ? Spécifiez-le bien au vétérinaire afin qu’il incinère seul votre animal et qu’il place ses cendres dans une urne qu’il vous remettra ensuite. Ce service est payant et son prix varie en fonction du poids de l’animal et du tarif du spécialiste. Par ailleurs, vous pouvez également enterrer votre compagnon dans un cimetière animalier (il en existe une vingtaine en France et vous pouvez y acheter une concession pour 1 an à 20 ans) ou dans votre jardin (l’animal doit peser moins de 40 kilos, être enterré à 35 mètres de tous points d’eau et habitations, dans un trou profond d’au moins 1,20 mètre, être recouvert de chaux vive pour éviter la propagation des bactéries)… ou alors, avoir recours à la naturalisation (c’est le fait de faire empailler son animal dans une pose naturelle).
Le vétérinaire de votre animal, votre meilleur conseiller
Il est là pour prévenir, soigner les animaux mais aussi écouter les angoisses de leurs maîtres. Vous êtes perdu ? N’hésitez pas à lui demander conseil : il vous écoutera, vous guidera et – étant habilité à remplir toutes les formalités – vous soulagera de son mieux.
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