En raison de la pluralité de ses fonctions, le foie du chat mérite une mention particulière :
- Il est capable de produire des sucs biliaires qui, acheminés dans l’intestin, émulsionnent les graisses en les rendant assimilables.
- Il se charge de neutraliser les toxines et de les éliminer pour désintoxiquer l’organisme.
- Il est capable d’emmagasiner et de relâcher les produits de la digestion lorsque c’est nécessaire. Il emprisonne ainsi les hydrates de carbone, les conserve sous forme de glycogène pour les remettre ensuite en circulation si l’organisme le réclame.
Il en va de même pour les graisses. Les chats font cependant exception avec cette dernière fonction.
En effet, s’ils jeûnent pendant plusieurs jours, leur foie accumule des graisses au lieu de les relâcher, allant au devant d’un phénomène dégénératif, la lipidose hépatique qui, associée à la cause du jeûne, aggrave fortement le cadre clinique.
Nombreuses maladies du foie chez le chat
En dehors de la lipidose hépatique, les maladies du foie sont très nombreuses : des hépatopathies mineures à celles qui sont plus graves et affectent une grande partie du tissu hépatique.
Vomissements, diarrhée, inappétence et intoxications graves sont les symptômes les plus fréquents de ces pathologies. Si de nombreuses formes hépatiques sont primaires, d’autres sont consécutives à des maladies organiques concomitantes, comme les insuffisances cardiaques, les formes virales, les intoxications, les métastases tumoraux...
Les canaux biliaires et la vésicule biliaire sont aussi sujets à des pathologies qui bloquent le transit de la bile, provoquant la coloration jaune de la peau et des muqueuses appelée ictère.