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Prendre soin de son chat et protéger la petite faune sauvage

La rédaction

Publié le

Prendre soin de son chat et protéger la petite faune sauvage

Introduit par l’Homme, le chat domestique est une espèce qui nous a rendu bien des services en protégeant nos maisons et nos récoltes des nuisibles. Aujourd’hui, le nombre croissant de chats nous amènent à réfléchir à leur intégration dans la nature et nos jardins pour préserver les écosystèmes fragiles.

Qu’ils soient domestiqués ou vadrouilleurs, la prédation du chat peut devenir préoccupante. Quelques astuces et gestes responsables peuvent vous aider à préserver la petite faune sauvage et éviter que votre chat ne vous ramène oiseaux, petits rongeurs, etc. que nous souhaitons protéger également.

Aménager son jardin avec des zones de refuges

Une zone enherbée sauvage, un muret en pierres sèches… sont autant de refuges potentiels pour la petite faune. Elle pourra s’y replier en cas de danger. Pour cela, ne pas tondre la pelouse trop courte, garder des zones à couvert végétal « haut » (surtout au printemps), planter des haies et buissons épineux, etc.

Installer un tapis à trous « anti-chat »

Il s’agit d’une grille plastique hérissée de picots. Elle peut empêcher les chats et chiens d’occuper une zone de chasse ou de gratter une zone de terre. Ce tapis peut être remplacé par du grillage dit « à poule », des branchages, etc. ; l’objectif étant de déranger, sans blesser, le chat qui n’aime pas marcher sur certains matériaux.

Jouer avec son chat

Le jeu permet d’extérioriser l’instinct prédateur et chasseur du chat (une ficelle ou un lacet, un carton ou un sac en papier, une boule de papier…).

Le chat aime jouer. S’il ne joue pas assez, cela peut se manifester par des moments d’agressivité à l’aube ou au crépuscule, lorsque l’activité prédatrice est maximale.

Garantir la sécurité alimentaire

En garantissant la sécurité alimentaire, les chats n’auront pas besoin de pallier au manque de ressources alimentaires et limiteront leurs déplacements à la recherche de proies.

Éviter de nourrir les chats errants

Il est déconseillé de nourrir des chats errants sans être sous le contrôle d’une association qui gère les populations de chats. L’alimentation libre favorise l’immigration de nouveaux chats et l’abandon de chats dans ces zones.

Stériliser son chat

Cette action est préconisée par de nombreuses associations de protection de la nature, des associations de protection des animaux et les vétérinaires. Elle permet de limiter la prolifération des chats errants ou des chats retournés à l’état sauvage.

Mâles et femelles stérilisés auront une vie plus longue et en meilleure santé. Il sera alors important de surveiller l’alimentation et le poids de votre chat ; demandez conseils auprès de son vétérinaire.

D’autres astuces sur le site de la LPO 

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2 commentaires

  • Lauriane Jehl
    Lauriane Jehl
    Ne t'inquiètes pas Michelhbu83, ils savent chasser. Bien sûr si c'est un milieu urbain je suis d'accord mais nous il y a la forêt, des champs et un jardin dehors, ils se débrouillent très bien, ils ne sont pas maigres du tout et ça nous rend service car nous avons trop de souris et de rats chez nous à cause de nos poules... Du coup tout le monde gagne, les poules ne sont plus dérangées, les chats sauvages ont à manger et nous, plus de souris.
  • Michelhbu83
    Michelhbu83
    "...Il est déconseillé de nourrir des chats errants..."
    bien sur il faut les laisser mourir de faim!
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