Dans une interview accordée à la radio New Zealand, Tama Potaka, le ministre de la Conservation a expliqué cette décision dans le fait que les chats errants sont sont des « tueurs impitoyables » qui ont un impact sur d’autres espèces comme les oiseaux, les chauve-souris ou les lézards.
Selon le politique, un chat errant est « comme un animal sauvage qui vit indépendamment des humains ».
Protéger la biodiversité
L’homme considère qu’il est donc important d’éliminer les chats errants afin de stimuler la biodiversité.
Pour illustrer ses propos, le ministre a expliqué que plus de 100 chauves-souris à queue courte avaient été tuées en une seule semaine par des chats sauvages près de la ville d'Ohakune, sur l'île du Nord, et qu'elles avaient également contribué à la quasi-extinction du pluvier du Sud sur l'île Stewart.
« Ils propagent également la toxoplasmose, qui nuit aux dauphins, affecte les humains et engendre des pertes de bétail pour les agriculteurs », a-t-il déclaré.
Lors de cet entretien, le ministre a tenu à rappeler que les chats domestiques ne sont pas concernés par cette décision.