C’est une histoire à peine croyable que relate le Parisien. Une femme qui vit dans la commune d’Agde (Hérault) a été condamnée, en janvier dernier, par le tribunal de Béziers à payer 1250 euros de dommages et intérêts.
La raison ? Son chat nommé Rémi est accusé de dégradations chez les voisins. Le matou roux a notamment laissé des traces de pattes sur un crépi en cours de séchage, est accusé d’avoir uriné sur une couette et d’avoir fait ses besoins dans le jardin.
Vers une jurisprudence ?
Malheureusement, Rémi semble avoir récidivé depuis la condamnation de son humaine. Elle est de nouveau convoquée par la justice en décembre prochain et pourrait voir le montant des dommages et intérêts grimper.
Interviewée par le quotidien, Dominique, l’humaine de Rémi explique ne pas comprendre cette condamnation car il n’existe pas de « véritables preuves » : « Dans le quartier, il existe un autre chat roux et les nombreuses photos que le voisin a lui-même fournies montrent que bien d’autres chats sont passés par son jardin. »
Une décision de justice qui inquiète les associations de défense des animaux dont la SPA. En effet, elles craignent que cette décision ne devienne un cas de jurisprudence : « Si cette procédure devait faire jurisprudence, incontestablement, on pourrait redouter un coup de frein aux adoptions. Qui pourrait se lancer dans un projet d’adoption avec le risque de se voir condamner à payer des astreintes pour les déplacements de son animal ? Personne ! », explique Guillaume Sanchez, le directeur général de la SPA.