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Un appartement vide

Un couple avait abandonné son chien dans un logement vide

© photosounds / Shutterstock

Après une séparation, ils avaient abandonné leur chien dans un logement vide : un an après, ils ont été condamnés

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

En juillet 2024, un chien avait été découvert après avoir passé plusieurs mois dans un logement vide.

Le 16 juillet 2024, un signalement a conduit les forces de l’ordre et l’association "L’Arche du 62" à découvrir l’impensable dans une maison inhabitée de Barlin, une petite commune de l’agglomération de Béthune, dans le Pas-de-Calais (62). 

Un chien y vivait encore, seul, dans des conditions insalubres. C’est un voisin inquiet qui avait donné l’alerte, s’interrogeant sur les bruits qu’il entendait parfois dans la maison vide. 

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Ils se séparent et laissent le chien derrière eux

Alertée, l’association "L’Arche du 62" avait alors fait appel aux autorités. Sur place, les policiers avaient trouvé un animal à bout de forces, gisant dans ses excréments, dans un état de santé extrêmement préoccupant. Il avait été abandonné des mois plus tôt, livré à lui-même, sans soin, sans eau, ni nourriture suffisante. 

Le logement, déserté depuis mars 2024 selon l’enquête, était occupé auparavant par un couple qui s’était séparé. Transporté d’urgence chez un vétérinaire, le chien n’a malheureusement pas pu être sauvé : ses souffrances étaient telles que l’euthanasie a été décidée pour lui éviter une terrible agonie. Les propriétaires, quant à eux, rejetaient chacun la faute sur l’autre : l’homme affirmait s’en être occupé tous les jours, une version pourtant contredite par les constatations vétérinaires. 

Près d’un an plus tard, ce mardi 17 juin 2025, le tribunal judiciaire de Béthune a reconnu les deux anciens conjoints coupables de privation de soins et abandon d’animal. L’audience, à laquelle assistait "L’Arche du 62", s’est conclue par une double condamnation : six mois de prison avec sursis, 750 euros d’amende chacun, et l’interdiction définitive de posséder un animal. 

L’association, représentée par Maître Emmanuelle Mauro, avocate au barreau de Béthune, s’était constituée partie civile. Elle a obtenu la reconnaissance de son préjudice moral, à hauteur de 300 euros, ainsi que le remboursement des frais d’avocat. Dans une publication Facebook diffusée à l'issue de l'audience, l’association semblait satisfaite de ce verdict : « Parce que L'Arche du 62 ne ferme jamais les yeux sur les situations de maltraitance, la justice est rendue et nous pouvons être satisfaits de faire avancer la cause animale à chaque condamnation. »

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