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Un chat roux et blanc

Plusieurs chiens et chats ont été retrouvés avec des mutilations

© hanif66 / Shutterstock

Dans cette commune du Sud de la France, des chiens et chats subissent des sévices : un appel à témoins est lancé

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Dans cette petite commune du Sud de la France, l'inquiétude monte chez les propriétaires d'animaux après plusieurs cas de mutilations sur des chiens et des chats.

Alors que les beaux jours sont arrivés, et doivent normalement être le synonyme d'une certaine douceur de vivre, c'est une bien autre ambiance qui a saisi une petite commune du Gard (30). 

En ce début du mois d'avril 2025, les habitants de Salindres, à proximité d'Alès, sont bien loin de vivre un début de printemps paisible avec les événements récents qui ont touché cette petite ville d'un peu plus de 3 000 habitants. 

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Des chiens et chats retrouvés avec des mutilations

En particulier, ce sont les propriétaires d'animaux de compagnie qui vivent dans la peur ces derniers jours. En peu de temps, plusieurs chiens et chats ont été victimes d'actes de cruauté. Auprès du média Midi Libre, Christian Fabrèque, conseiller municipal chargé de la sécurité publique, a apporté des détails sur cette affaire qui remue actuellement sa commune : plusieurs personnes se sont déplacées en mairie dernièrement afin de signaler que leurs animaux avaient subi des sévices graves, au point d'avoir des yeux crevés, des dents cassées, et même des membres fracturés. 

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Face à la recrudescence des faits, la mairie a décidé de transmettre le dossier à la police municipale. Pour le moment, les investigations réalisées n'ont pas permis de déterminer l'origine de ces sévices, ni de savoir s'il s'agit d'un seul ou de plusieurs auteurs. Afin de faire avancer l'enquête, les autorités et la mairie ont lancé un appel à témoins, et toute personne susceptible d'avoir des informations est invitée à se manifester auprès de la police municipale de Salindres ou par e-mail auprès du conseiller municipal Christian Fabrèque : c.fabregue@ville-salindres.fr

Pour rappel, selon l’article 521-1 du Code pénal, le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

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