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Une chatte errante et ses chatons

Montpellier : un homme voit un octogénaire nourrir les chats errants et décide de l'agresser

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Montpellier : un homme voit un octogénaire nourrir les chats errants et décide de l'agresser

Loin d'apprécier que l'on nourrisse les chats errants, un homme a décidé de s'en prendre à une personne âgée.

L'affaire remonte au matin du vendredi 19 juillet 2024, dans le quartier du Petit-Bard de Montpellier dans l'Hérault (34). Vers 4h30 du matin, un homme âgé de 89 ans décide d'aller nourrir les chats errants, comme il en a l'habitude. 

Mais sur place, cette tournée de croquettes ne va pas se passer comme prévu : l'octogénaire va faire une très mauvaise rencontre et subir l'agressivité d'un résident du même quartier qui n'est visiblement pas fan des chats. 

Il agresse l'homme âgé

Lorsque cet homme repère l'octogénaire et son paquet de croquettes, le ton monte rapidement et il décide de lui arracher le sac des mains. Déséquilibré, l'homme âgé chute et se blesse lourdement : une fracture du coude et de la hanche empêchent le pauvre homme de se relever, et son agresseur a préféré quitter les lieux. Heureusement, la victime a pu compter sur des témoins pour contacter les secours. 

Comme le rapporte le média Midi Libre, l'auteur des faits a finalement pu être identifié et a été interpellé ce mercredi 31 juillet 2024. Pour expliquer son geste aux policiers, il a simplement affirmé qu'en tant que propriétaire d'oiseaux, il n'aimait pas les chats. Visiblement coutumier de ce type d'agressions, ce n'était pas la première fois que cet homme de 57 ans s'en prenait aux personnes qui viennent en aide aux matous errants. Il était déjà connu des services de police pour avoir agressé une femme pour les mêmes raisons.

Présenté au tribunal correctionnel le vendredi 2 août, cet homme a passé une évaluation psychiatrique qui a conclu qu'il présentait une altération de son discernement, car il est notamment atteint du syndrome de Diogène, un trouble du comportement qui pousse à l'accumulation d'objets et à un mode de vie négligé. Selon l'expert psychiatre, il est néanmoins accessible à une sanction pénale.

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