Le 13 juillet 2024, des chatons ont été retrouvés dans une poubelle de la ville de Nieuwerkerken, dans la province de Limbourg en Belgique.
Une passante a découvert les pauvres animaux et a immédiatement prévenu les services flamands chargés du bien-être animal, qui ont décidé de mettre en place un protocole inédit pour confondre le responsable de cet acte barbare.
Ils prélèvent l'ADN des chatons
Pour la première fois, les autorités belges ont décidé de prélever l'ADN des chatons dans l'espoir de pouvoir remonter au propriétaire de la mère des animaux. Si la police a déjà son idée sur l'identité du suspect, il reste cependant à attendre l'éventuelle confirmation qui sera livrée par ce test innovant dans quelques temps.
Comme l'explique au média belge DH (La Dernière Heure) le commissaire Herman Missotten, il s'agit d'une première pour ce type de recherches : « Il faudra un certain temps avant de savoir si nos soupçons sont fondés. À ma connaissance, c'est la première fois qu'en tant que force de police, nous participons à une enquête ADN de ce genre dans une affaire relevant de l'Inspection du bien-être animal. »
Déterminés à prendre la protection des animaux au sérieux, les services de police belges pourront ainsi rédiger un procès-verbal à l'issue des tests ADN et le transmettre au parquet de Limbourg, si la preuve obtenue permet de confirmer les soupçons. Le procureur pourra ensuite décider de poursuivre ou non le responsable de cet abandon.
S'il le propriétaire des animaux est reconnu coupable, il s'expose à une peine de prison, assortie d'une amende et d'une interdiction de détenir des animaux.