Tous les amoureux des animaux se sont demandé au moins une fois combien de temps vivrait leur fidèle compagnon à quatre pattes.
De nouvelles recherches ont mis en lumière la longévité des chiens, révélant des corrélations intéressantes entre les caractéristiques physiques des races et la durée de vie.
Les résultats pourraient changer notre façon de choisir un compagnon à quatre pattes, en fournissant des informations utiles pour prendre des décisions éclairées en matière d’élevage, d’adoption et de soins pour nos amis à quatre pattes.
Quels sont les chiens qui vivent le plus longtemps ?
L’étude, publiée dans la revue Scientific Reports et menée par une équipe dirigée par le Dr Kirsten McMillan de l’association caritative Dogs Trust, a examiné les données de plus d’un demi-million de chiens, essayant de comprendre comment la taille, la forme du visage et le sexe peuvent influencer la longévité.
Les résultats montrent que, toutes races et confondus, la durée de vie moyenne des chiens est de 12,5 ans, avec une légère prévalence de longévité chez les femmes par rapport aux mâles.
Cependant, les races à face plate, devenues populaires ces dernières années, ont une durée de vie moyenne de seulement 11,2 ans, avec un risque de décès prématuré de 40% par rapport aux chiens au museau de longueur moyenne.
Focus sur les races
L’analyse des différentes races a révélé d’autres détails intéressants. Par exemple, les Teckels nains peuvent se targuer d’une durée de vie de 14 ans en moyenne, tandis que les Bouledogue français atteignent environ 10 ans. En particulier, les races brachycéphales comme les Bulldogs sont plus sensibles aux problèmes de santé, notamment les difficultés respiratoires et les troubles cutanés.
Cette étude représente une étape importante dans la compréhension de la longévité canine, soulignant l’importance de prendre soigneusement en compte les caractéristiques physiques lors du choix d’un chien. Les amoureux des animaux et les propriétaires potentiels peuvent désormais faire des choix plus éclairés pour améliorer le bien-être de leurs compagnons à quatre pattes. L’espoir est que cette recherche stimulera des recherches plus approfondies sur les facteurs de risque et la nécessité d’accorder une attention particulière à certaines populations de chiens.