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Traduction du langage du chien

Par Éric Duchêne Rédacteur | Journaliste

mis à jour le

Le langage du chien est toujours le même : il « parle » avec nous exactement comme il le ferait avec ses semblables. Certains sujets particulièrement intelligents et fins peuvent inventer des formes de communication sur mesure pour l’homme, mais il s’agit d’une exception, et sûrement pas d’une règle. Voyons les « mots » qui composent le vocabulaire canin, en essayant de fournir leur traduction fidèle :

Aboyer

L’aboiement, comme on l’a dit, est une manifestation néoténique : les canidés sauvages n’aboient pratiquement jamais. Le chien domestique, au contraire, a été sélectionné exprès pour devenir un grand « clabaudeur » à des fins humaines : il a donc développé plusieurs modulations vocales qu’il continue d’émettre à l’âge adulte, de façon différente en fonction des races.

L’aboiement proprement dit peut constituer un avertissement, une menace, un défi, mais aussi une invitation au jeu ou une demande (de nourriture, d’eau, etc.). L’aboiement revêt divers tons suivant sa signification, et presque tous les propriétaires de chiens apprennent vite à les distinguer.

Glapir

Le glapissement équivaut à une demande d’aide précise : les chiots y ont très souvent recours, tout comme les adultes quand ils se sentent en danger.

Faire kaï-kaï

Il s’agit d’un signal vocal que tous les maîtres connaissent parfaitement et qui signifie : « Aïe, comme ça fait mal ! ». Chez les chiots, surtout, mais parfois chez les adultes également, il peut traduire une forte peur ou une soumission totale. Les chiots émettent des kaï-kaï désespérés quand ils voient leur père pour la première fois, même si ce dernier n’a pas touché à un seul de leurs poils.

Le langage du chien est toujours le même : il « parle » avec nous exactement comme il le ferait avec ses semblables. Certains sujets particulièrement intelligents et fins peuvent inventer des formes de communication sur mesure pour l’homme, mais il s’agit d’une exception, et sûrement pas d’une règle. Voyons quels « mots » composent le vocabulaire canin, en essayant de fournir leur traduction fidèle.

Gémir

Le chien gémit (c’est-à-dire qu’il émet des gémissements étouffés et prolongés qui, chez certaines races – comme les Huskies – ressemblent quelquefois à un véritable discours) lorsqu’il est en proie à un malaise psychologique. Pour entendre un large éventail de gémissements, il suffit de visiter un chenil : chaque chien, en voyant une personne derrière les barreaux, gémira quelque chose, signifiant : « Emmène-moi, je veux sortir d’ici ! » Les chiens qui gémissent le plus – et qui sont généralement ceux qui aboient le moins – peuvent aussi utiliser ce signal vocal pour exprimer leur désaccord à l’égard d’une action du maître.

Hurler

Le hurlement est une activité vocale sociale qui permet :
- au membre égaré d’une meute de faire connaître sa position (et la meute lui répond habituellement en chœur pour lui dire : « Nous sommes ici, rejoins-nous ! »).

- à une meute séparée de l’un de ses membres de l’appeler, ce qui se produit surtout quand le membre isolé occupe un rang très élevé ; lorsqu’un loup de rang inférieur se retrouve isolé, les autres s’en moquent dans la plupart des cas ; – à une meute entière d’indiquer les limites de son territoire.

- de renforcer les rapports au sein de la meute.

Les chiens domestiques hurlent proportionnellement à leur position sur l’échelle néoténique : ceux qui occupent le haut de cette échelle (à savoir les plus lupoïdes) hurlent beaucoup plus que les autres. Bon nombre de races (surtout celles largement manipulées par l’homme) ne manifestent plus ce comportement.

Le chien domestique semble ne jamais hurler pour des raisons territoriales, même lorsqu’il fait partie d’une meute (groupe de chiens vivant ensemble) ; en contrepartie, il hurle parfois en réponse à des bruits très différents d’un hurlement, mais qu’il identifie comme tels. Les sons de cloches, les sirènes, la musique... ou le chant de son maître comptent parmi les exemples classiques. Il ne faut alors pas se décourager : rien ne dit que vous chantez comme un chien.

C’est simplement que le chien ne conçoit pas la musique comme telle et, ne sachant comment l’interpréter, pense qu’il s’agit d’un appel social. Le hurlement est l’un des facteurs qui réussissent à déclencher ce que l’on désigne, en éthologie, sous le terme de comportement allélomimétique : un membre de la meute est imité par tous les autres (d’où les chœurs de hurlements).

Cette forme de communication revêt beaucoup d’importance pour le loup, au point que les louveteaux commencent à s’exercer dès leur plus jeune âge. Il convient de rappeler que le chien n’est pas un animal mimétique : il s’avère incapable d’apprendre quoi que ce soit par le biais de l’imitation, contrairement à ce qui se produit chez les primates, par exemple.

Le comportement allélomimétique constitue davantage une sorte de « transmission d’états d’âme » qu’une véritable imitation réalisée dans un but précis.

Éternuer

Le chien ne s’enrhume pas : cette espèce d’éternuement qu’il produit souvent est en réalité un souffle d’avertissement. Équivalant à un aboiement gueule fermée, il constitue le premier signal de quelque chose de suspect, dont le chien n’a cependant pas encore la certitude.

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3 commentaires

  • moi mon chien aboit souvent notament quant il ya des bruis suspé et adope une position protéctrisse envere moi lor se que je suis pré de lui ausecour je l' aime mai parfoi je me sent démuni face a c ' est aboiment pourtant je suis toujour calme est j ' ai notament éssaiyer les récompense mes il recomense apré de plus il et ipere active lorsque je veux joué avec il refuse ou devient brutal alore j 'arréte le jeux que faire
  • Utilisateur anonyme
    Utilisateur anonyme
    a cool !
  • Utilisateur anonyme
    Utilisateur anonyme
    Pouvez-vous m'indiquer le classement néoténique du schnauzer géant?
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