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Que faire quand le chien s’échappe par tous les moyens ?

La rédaction

mis à jour le

L'avis de l'éducateur canin : Pour les rois de l’évasion, trois solutions de la dernière chance.

Sommaire

  1. Conclusion

Commençons par celle que j’apprécie le moins : l’attache. Je trouve « incanin » de laisser son chien attaché des heures, des jours, des semaines, des mois, nous y sommes ! des années entières attaché, sans autres formes de procès : incarcère-t-on des hommes sans une bonne raison ? De toute façon, l’entrave a quelque chose d'« esclavagiste » qui me répugne.

Cependant, pour des périodes courtes ou provisoires (le temps de refaire une clôture digne de ce nom), mieux vaut une attache qu’une fugue doublée d’un accident. Cela étant dit, l’attache doit répondre à certaines règles pour être légale : pour commencer, pas de chiot de moins de 6 mois à l’attache, pour les autres plus âgés la laisse doit avoir une longueur minimum de 3 mètres, être munie à son extrémité d’un mousqueton pivotant afin que la laisse ne s’entortille pas à chaque mouvement du chien en se réduisant alors comme peau de chagrin.

Le sol doit être en dur afin de ne pas devenir une bauge et de pouvoir être nettoyé. Le chien doit disposer d’un abri suffisamment spacieux et orienté correctement par rapport au vent et donc aux intempéries. L’abri doit être isolé pour la chaleur et surélevé du sol pour limiter l’humidité.

Enfin, le chien doit avoir en permanence une gamelle d’eau accessible mais qu’il ne puisse pas renverser avec son attache. Des conditions assez strictes, ce qui est la moindre des choses pour qui envisage de laisser le chien longtemps dans cette situation. Je répète encore une fois qu’il existe sans doute d’autres moyens d’empêcher votre chien de partir, surtout pour une longue durée.

Pour ce type de chiens, les deux autres solutions que je vais vous présenter me semblent « moins pires ». La première est tout simplement un chenil assez vaste construit sur un sol en dur, avec des parois grillagées à l’épreuve des dents et couvert (pour décourager les sauteurs et les grimpeurs), certains types de toit offrant en plus des zones d’ombre.

Attention, par contre, certaines matières agissent comme des amplificateurs de chaleur et ont vite fait de transformer le chenil en micro-ondes. Un chenil n’est peut-être pas extraordinaire mais au moins le chien n’a pas de chaîne autour du cou et il est « relativement » libre de ses mouvements. La surface d’un tel chenil dépend bien sûr de la taille de votre chien mais une quinzaine de mètres carrés me semble un minimum pour un chien de taille moyenne.

Enfin, la clôture électrique (il en existe différents modèles : clôture à vache traditionnelle, clôture invisible de périmètre ou avec une base…) qui nous vient directement des États-Unis peut être très dissuasive. À ma connaissance, après en avoir vendu des dizaines, je n’ai rencontré qu’un seul chien qui soit passé outre.

D’un gabarit hors norme, le courant semblait se dissoudre dans sa graisse ! Tous les autres grands fugueurs devant l’Éternel et malgré le scepticisme affiché de leurs maîtres n’ont pas dépassé le stade de la première tentative, se tenant ensuite à une distance raisonnable des fanions indiquant la limite à ne pas franchir. Ses avantages : très efficace et opérationnelle immédiatement, facile à installer, esthétique puisque invisible pour les modèles de ce type.

Son inconvénient : le prix peut en rebuter certains (cela dit, comparé aux sommes des dégâts que le chien peut provoquer, c’est un bon investissement). J’entends déjà les amis des animaux (dont je pense pourtant faire partie) hurler sur l’ignominie de la douleur et du stress que cela fait subir au chien, ce à quoi, je réponds deux choses : primo, un « coup de jus » donné par un de ces systèmes, si désagréable soit-il, n’est pas mortel et secundo, entre deux maux je choisis le moindre. Ce qui signifie qu’entre une décharge « dosée » et un roulé-boulé sous un 38 tonnes, je n’hésite pas un instant.

Une alternative à la clôture électrique ? Testez le collier anti fugue pour chien.

Conclusion

Si votre chien fugue, vous avez un sérieux problème à résoudre. Je pense que la lecture de ce site  vous aura donné un certain nombre de pistes pour y arriver. Faites-le pour lui, sa vie en dépend, et n’oubliez pas que la fourrière n’est que la meilleure chose qui pourrait lui arriver, les pires étant de rester accroché à des caravanes durant des années pour braconner et de servir de reproducteur pour des chiots qui seront ensuite bradés !, être revendu à un laboratoire peu scrupuleux pour des expériences peu réjouissantes ou dans un autre genre servir d'« amuse-gueule » lors de combats d’entraînement pour de futurs combats de chiens clandestins. Tout mais pas ça, je pense que vous serez d’accord avec moi.

Pour finir sur un conseil productif, si votre chien fugue, ne le corrigez pas s’il rentre seul à la maison ; car soyez assuré qu’il mettrait plus de temps encore à revenir la fois suivante. Le seul moyen de le corriger en la matière est de le prendre sur le fait au moment où il va franchir les limites, pas après et surtout pas lorsqu’il revient vers la maison ou vers vous. Qui serait pressé d’aller prendre une « rouste » ?

Autant de raisons pour lesquelles j’ai tenté de vous donner des moyens de l’empêcher de parvenir à ses fins. J’insiste sur les bénéfices que vous retireriez à chercher les causes de ses envies de « voyages ». Une remise en cause est parfois salutaire et peut éviter bon nombre de tracas, mais votre achat prouve que vous cherchez des solutions, bravo, continuez !

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1 commentaire

  • Utilisateur anonyme
    Utilisateur anonyme
    Merci wamiz pour vos espliquation ils sont trés trés bien !
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