Il est important pour une femelle à pedigree de « fauter » avec un mâle de son rang. Mais vous devez tenir compte de la généalogie de chaque chien reproducteur pour éviter la consanguinité. Elle fait en effet ressortir des tares génétiques éventuelles.
La morphologie est aussi un critère de choix, essentiellement chez les chiens de petite taille. Un mâle plus petit que la femelle est préférable. Ayez également à l’esprit que la génétique est parfois capricieuse et que les caractères « moraux » du chien (gentillesse, aptitudes à la garde…) ne sont pas forcément transmissibles d’une génération à l’autre.
Les deux animaux doivent être sains (attention, les MST existent aussi chez le chien) et aucun écoulement suspect ne doit être présent chez la femelle ni chez le mâle. L’idéal est de procéder à une consultation vétérinaire la veille de la saillie pour être sûr qu’elle ne sera pas suivie d’une infection chez l’un des deux partenaires.
Vous pouvez procéder à un nettoyage des organes sexuels avant l’accouplement avec des solutions désinfectantes gynécologiques. Nettoyez toujours de l’intérieur vers l’extérieur pour éviter de faire entrer des bactéries. Ces précautions prises, laissez faire l’instinct : si les deux animaux ne sont pas trop jeunes (au moins 1 an pour le mâle et 2 ans pour la femelle), ils trouveront d’eux-mêmes la meilleure solution. Si la femelle semble agitée, vous pouvez la contenir un peu.