Lorsque le chiot arrive à la maison pour la première fois, les premières nuits ont tendance à être un peu compliquées pour l'animal qui change totalement d'univers et doit trouver de nouvelles marques.
Bien appréhender la première nuit de votre chiot
Le drame de la « première nuit », avec pleurs et gémissements, peut être adouci par quelques petits trucs anti désespoir. Tout d’abord, il faut mettre le panier ou la cage du chiot dans la chambre à coucher, de façon à ce qu’il ne se sente pas trop seul. Oui aux mots de réconforts, non à la permission de monter sur le lit « juste pour cette fois ». La cohérence est la qualité fondamentale d’un bon maître et ce qui est permis le premier jour doit l’être pour toujours.
Résister à la tentation lors de la première nuit du chiot
Les propriétaires de chiens de petite taille cèdent souvent à la tentation de laisser le chiot monter sur leur lit : la chose se perpétue en général une fois le chien adulte, car en somme, le chien est petit, propre… quel mal y a-t-il à cela ? Rien en soi : mais cette habitude doit toutefois être gérée de façon à ce qu’elle n’entraîne pas de problèmes psychologiques pour le chien : donc, interdiction au chien de se mettre sous les couvertures (cela pourrait provoquer des problèmes de surprotectivité) et ne pas tolérer non plus que le chien devienne le « propriétaire » du lit.
Le maître doit pouvoir obtenir à n’importe quel moment que le chien descende du lit et retourne à sa place, en l’obligeant à s’autogérer : dans le cas contraire, le chien pourrait développer une « angoisse de la séparation », qui se manifesterait par des comportements agressifs et destructeurs lorsqu’il serait laissé seul ou simplement exclu du lit.
Conseils pour bien accueillir votre chiot
Voici quelques trucs pour que les premières nuits du chiot se passent bien :
- On peut remplacer les battements du coeur de sa mère par le tic tac d’un réveil, si possible entouré d’un chiffon doux.
- On peut remplacer la chaleur et la sécurité qui lui venaient de la présence de ses frères et soeurs par un « petit frère en peluche » chaud et doux. La peluche pourra lui tenir compagnie, voire être rongée et utilisée comme un objet « anti stress ». Dans les deux cas, on aura obtenu un résultat… mais attention : il ne faut jamais donner au chiot la peluche préférée de son enfant, sous peine de devoir affronter le lendemain un autre drame !
- On peut laisser à la disposition du chiot la couverture (ou le chiffon) imprégné de l’odeur du box qu’il occupait avec sa mère et ses frères et soeurs et que l’on aura emportée en allant le chercher.