Cette pratique peut être utilisée soit par les éleveurs pour maîtriser parfaitement les stades de femelles, soit par des particuliers pour pallier des problèmes médicaux ; elle s’impose notamment lorsque la femelle n’accepte pas le mâle, ou lorsque les gabarits mâle-femelle ne sont pas adaptés.
L’insémination peut se faire avec du sperme qui vient d’être recueilli ou du sperme congelé dans l’azote liquide et conservé sous forme de paillettes. Elle doit être réalisée par un vétérinaire spécialiste afin que les chiots puissent être inscrits au LOF (Livre des origines français).
Les techniques d’insémination artificielle
La semence est déposée au fond du vagin, près du col de l’utérus. On utilise pour cela, non plus une seringue comme auparavant, mais un pistolet qui empêche le reflux de sperme. Ce matériel est conçu pour éviter toute blessure de la femelle. On insémine la femelle deux fois à 48 heures d’intervalle, après avoir déterminé la période optimale des chaleurs.
La banque de sperme
a été créée en 1981 à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort mais n’a pu être utilisée qu’à partir de 1985. Son but est surtout l’amélioration génétique des races. Le sperme congelé reste toujours la propriété du maître du mâle. C’est donc à celui-ci qu’il faut s’adresser si l’on veut faire inséminer une femelle.