L’appareil respiratoire du chien débute avec le nez, qui est aussi l’organe de l’olfaction, sens très développé et vital chez le chien. L’air passe ensuite dans les sinus, recouverts par une muqueuse qui protège les voies respiratoires postérieures, et qui tient également un rôle important dans l’olfaction.
Les nombreuses circonvolutions des sinus permettent d’augmenter la surface de contact muqueuse-air, et ainsi de réchauffer l’air et de démultiplier les capacités olfactives du chien. Le larynx, où s’insèrent les cordes vocales, fait la jonction avec la trachée.
La trachée, maintenue ouverte par des anneaux cartilagineux, s’étend du larynx aux poumons. Les deux poumons sont enveloppés dans la plèvre. La trachée se ramifie en de nombreuses bronches de plus en plus petites qui forment l’arbre bronchique. Pour examiner l’appareil respiratoire, le vétérinaire utilise le stéthoscope et la radiographie.
Il peut également effectuer d’autres examens après prélèvement dans les voies respiratoires suivi d’analyses du laboratoire. Rappelons que les canidés, et donc le chien, diminuent la température de leur corps, non pas par la transpiration, mais par la polypnée (accélération de la fréquence respiratoire).
Pour se refroidir, le chien halète : il augmente ainsi le courant d’air dans ses voies respiratoires et refroidit son corps de cette façon.