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Chien "compensateur"

Par Éric Duchêne Rédacteur | Journaliste

mis à jour le

L’animal ne modifiera généralement pas son comportement vis-à-vis de nous. Il ne juge pas, il reste vrai puisqu’il ne connaît pas l’hypocrisie. Il est un recours, un refuge toujours disponible qui ne va pas se mettre à nous parler de ses problèmes pendant que nous lui racontons les nôtres et qui ne nous expliquera pas combien nous avons tort de réagir de la sorte.

Finalement, c’est peut-être cette faculté de ne pas répondre, de ne pas s’exprimer par des mots sonnant faux, qui pousse l’homme à considérer l’animal comme un soutien et un ami éternel ! Ainsi, les animaux de compagnie apparaissent comme des éléments équilibrants. Boris Cyrulnik a affirmé que le chien aurait tous les effets du Témesta.

Les animaux familiers sont le réceptacle privilégié de nos émotions, de nos affects et de nos projections : ils semblent si bien nous comprendre. D’un point de vue scientifique, on pense qu’une présence canine tempère les conflits familiaux et permet ainsi de surmonter les coups durs. Les compagnons animaux nous séduisent par leur constance.

À une époque où les repères familiaux sont de plus en plus ténus et déstructurés, l’animal représente souvent le seul élément stable, toujours présent et toujours égal à lui-même, le seul sur lequel l’homme moderne croit encore garder à peu près prise. Il constitue un repère. La communication verbale est instaurée par le maître même s’il n’attend aucune réponse ni compréhension de son chien.

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