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Besoins nutritionnels du chiot nouveau-né

La rédaction

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Besoins nutritionnels du chiot nouveau-né

Lorsqu'une chienne a des bébés, il est très important de veiller sur les nouveaux-nés ainsi que sur la maman. Car ils ont des besoins spécifiques. 

Les besoins nutritionnels du chiot sont différents selon son âge. Il est donc important de faire le point.

Mise en place de l'allaitement et sevrage 

La tétée du chiot nouveau-né s’effectue au départ sept ou huit fois par jour. Les chiots rampent en balançant la tête jusqu’à la mamelle. Dès qu’il a touché la mère, le petit enfouit son museau dans le pelage et cherche la mamelle. Toute la portée tète en même temps. Pour permettre l’écoulement du lait, le chiot pousse sur la mamelle avec le museau en exerçant en alternance des mouvements de pression avec ses pattes antérieures sur le ventre de la mère.

L’allaitement, qui est déclenché par la mère dans les premiers instants, est ensuite géré par les chiots dès l’âge de 20 jours. La mère quitte le nid de plus en plus souvent. À partir de 4 semaines, les chiots mordillent la babine de la mère pour induire la régurgitation de la nourriture qu’elle a déjà mâchée. Ce réflexe disparaît chez les chiennes domestiques, seul reste le mordillement de la part des chiots.

Après la tétée, la chienne retourne les chiots sur le ventre et lèche la région périnéale pour déclencher la miction et la défécation. La mère absorbe les déjections et toilette ensuite ses chiots. L’élimination chez les chiots dans la première période est donc un acte réflexe.

Les chiots deviennent de plus en plus autonomes. Vers 3 semaines, le chiot sort du nid, puis à 5 semaines, une aire de déjection est déterminée dans laquelle les chiots font tous leurs besoins. La chienne va rapidement apprendre au chiot à se procurer de la nourriture. Il est certain que la domestication a rendu cet enseignement moins utile que dans la nature mais il reste des « séquelles », comme le mordillement par les chiots des babines de leur mère expliqué plus haut.

La mère est donc un élément indispensable pour que le petit puisse apprendre à affronter la vie. Les chiots qui sont restés en portée unie jusqu’au sevrage sont plus équilibrés qu’un animal élevé seul.

Le sevrage intervient lorsque les jeunes ont atteint un âge où ils peuvent se débrouiller tous seuls (vers 6 semaines). A ce moment là, il faudra passer à la nourriture pour chiot. La chienne se détache alors peu à peu de ses chiots. Les tétées se font de plus en plus rares, pour finir par cesser complètement. La mère empêche alors ses petits d’accéder aux tétines. Le sevrage constitue donc la fin des relations mère-chiot.

La prise pondérale des chiots

Pour s'assurer du bon développement des chiots, c'est-à-dire de l'efficacité de l'allaitement maternel, il faut peser soigneusement le chiot tous les jours à heure fixe. La prise pondérale quotidienne doit être de :

  • 20g pour les petites races
  • 50 à 60g pour les races moyennes
  • 150 à 160g pour les grandes races


Si le poids reste stationnaire plus de 3 jours, il faut passer en allaitement artificiel.

Le cas du chiot orphelin avant le sevrage

Jusqu’à l’âge de 3 semaines, la chienne assure seule les soins à la portée : « chauffage », hébergement, alimentation… Mais en cas de décès de la mère ou d’incompétence mettant la portée en danger, c’est au maître de prendre le relais.

L’allaitement artificiel avec du lait maternisé pour chiot

Le lait de chienne n’a pas la même composition que le lait de vache. L’allaitement parfait doit se faire avec un lait que le chiot va digérer correctement et qui couvrira ses besoins nutritionnels. Le choix d’un lait maternisé pour chiot semble être le meilleur : il est très riche en matières grasses, en protéines, et pauvre en lactose. On trouve des préparations déshydratées toutes prêtes en pharmacie ou chez les vétérinaires.

L’allaitement se déroulera dans une ambiance calme, chaude et émotionnelle proche de celle mise en place par la mère avec sa portée. Les chiots tètent leur mère plus de vingt fois par jour, le rythme de l’allaitement sera donc intense. De plus, ils boivent peu à chaque fois, et si vous les gavez ils auront la diarrhée. L’idéal est de diminuer chaque semaine le nombre de tétées par jour. On commence par huit la première semaine, puis sept la semaine suivante… Vous pouvez donner au début une tétée toutes les 2 heures avec une interruption de 23 heures à 6 heures du matin. Les chiots le supportent très bien.

Le lait doit être préparé avec de l’eau bouillie qui est ensuite refroidie. Il faut ensuite le donner à la température corporelle du petit, soit 38 °C. Le plus simple est de le donner au biberon. La tétée ne doit pas durer plus d’un quart d’heure. Les chiots étant très gloutons, imposez-leur des pauses. L’aspect technique n’est pas le plus dur à gérer, il faut aussi se conduire en « mère chien » sans en faire trop !

Les contacts avec le chiot

Le maître doit remplacer la mère en donnant du lait, mais il lui incombe aussi d’assurer certains contacts. Pour cela, vous devrez dans un premier temps réveiller les chiots avant chaque repas, ce que fait la mère. À la fin de la tétée, n’oubliez pas de passer un coton humide sur les parties génitales du chiot afin de stimuler les fonctions excrétrices.

La chaleur fournie par la mère manquant, il faut surtout maintenir les chiots orphelins au chaud. Vous devrez ensuite prendre connaissance des étapes de leur développement pour remplacer l’éducation de la mère jusqu’au sevrage, moment où votre rôle redeviendra celui d’un maître.

> Avis et meilleurs prix sur lait maternisé pour chiot

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