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Ascaridiose chez le chien

Par Victor Pradel Journaliste

mis à jour le

L'ascaridiose est une maladie causée par le Toxocara canis et le Toxascaris leonina, des nématodes blanchâtres pouvant atteindre 18 cm de longueur. Les adultes vivent dans l’intestin (grêle) où ils se nourrissent d’acides aminés, de vitamines et de sucres décomposés.

Cette affection se traduit par une diarrhée mousseuse, blanchâtre associée à des vomissements lorsque ces parasites infestent également l’estomac. Les chiots s’infestent généralement dans le ventre de leur mère à travers le placenta.

Mais la contamination peut avoir lieu par ingestion de la larve contenue dans les œufs évacués avec les fèces d’animaux contaminés. Une fois cet œuf ingéré, la larve est libérée dans l’intestin où elle débute son cycle biologique avec son cortège de mutations et de migrations (dans les poumons et les intestins, voire les voies biliaires) au bout duquel le parasite s’installe définitivement et achève sa maturation.

Chez les chiens adultes, il arrive que certaines larves ne parasitent pas les intestins mais restent circonscrites à certaines régions de l’organisme. Un cas particulier à mentionner : celui des chiennes en gestation. Au cours de la grossesse, une partie des larves dans l’organisme se met à bouger et parvient par le biais de la circulation sanguine jusqu’au placenta et au fœtus.

Voilà pourquoi des chiots âgés de vingt jours à peine peuvent déjà éliminer des œufs avec les selles. L’ascaridiose est une zoonose (maladie transmissible à l’homme). Les bébés sont sans conteste les plus exposés au risque d’infestation par les Larva migrans viscérales.

Ils peuvent être contaminés en ingérant de la terre (phénomènes de pica) ou en portant à la bouche leurs mains souillées. L’adulte n’est pas non plus à l’abri d’une contamination qui peut survenir par ingestion de la larve avec des légumes mal lavés ou trop peu cuits, ou à cause d’une trop grande promiscuité avec son chien.

Chez l’homme, les localisations les plus fréquentes sont les suivantes : foie, poumons, globe oculaire (avec décollement de la rétine) et encéphale. L’adoption de mesures préventives limite les risques d’infestation. Il faut non seulement traiter les chiots avec des produits antiparasitaires mais également les chiennes reproductrices.

Trois fois par an, tous les chiens devraient subir un examen des selles. Les éleveurs et les propriétaires peuvent apporter une contribution non négligeable à la décontamination de l’environnement en observant quelques règles élémentaires d’hygiène et en faisant preuve d’un minimum de sens civique (ramassage et élimination des fèces).

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