Publicité

© shutterstock

Bien-être animal : quelle est la place des vétérinaires et leurs attentes ?

La rédaction

Publié le

Le groupe de réflexion CAPwelfare, émanant de CAPdouleur, s’est donné pour mission de « comprendre les besoins des animaux de compagnie et partager leurs émotions », d’apporter des regards croisés et d’inscrire la profession vétérinaire dans ce sujet sociétal pour lequel « l’expertise vétérinaire ne va pas de soi ».

Lancé par 5 vétérinaires en juin dernier, l’enquête, composée de 5 questions, est menée auprès des vétérinaires. Son objectif est de cerner la place et les attentes des vétérinaires sur le sujet du Bien-Être de l'Animal de compagnie. 333 vétérinaires praticiens ont répondu aux questions.

Les vétérinaires sont concernés par le bien-être animal

La profession vétérinaire est unanime : tous les praticiens interrogés se sentent concernés par le bien-être animal, que ce soit personnellement (3,6%), professionnellement (8,7%), ou les deux, pour l’écrasante majorité (87,7%).

Et cette responsabilité se justifie au quotidien, dans la clinique. En effet, plus de la moitié des cliniciens estiment être souvent, voire très fréquemment sollicités pour des questions de bien-être animal. Seul 6,7% des vétérinaires estiment n’avoir jamais ces questions.

Le bien-être animal est donc une question qui préoccupe le grand public, pour qui le vétérinaire est un référant : en cas de questionnement, le réflexe consiste souvent à solliciter son vétérinaire pour avoir la réponse.

Le vétérinaire a donc un rôle d’expertise, pour laquelle il se doit d’être correctement formé.

Une volonté de formation et d’expertise au sein de la profession

En effet, 51% des vétérinaires estiment qu’ils ont un rôle d’expert du bien-être animal (et 36% pensent le contraire). La majorité des vétérinaires estiment donc devoir être formée sur ces questions.

Cependant, la profession est relativement humble quant à son niveau de connaissance actuel dans le domaine : seul 11% des interrogés estiment déjà être « très compétent » en bien-être animal. La grande majorité (75%) pense être « assez compétente ».

Pourtant, 87,7% répondent favorablement à l’idée de suivre une formation en bien-être animal, ce qui exprime d’une part ce sentiment de devoir compléter ses connaissances, et d’autre part, la recherche d’une amélioration constante, à jour sur les dernières connaissances scientifiques (formation continue).

Le sujet du bien-être animal ne touche d’ailleurs pas que le monde vétérinaire : tous les professionnels du monde animal s’intéressent aujourd’hui à cette question fondamentale. Et la voie de la pédagogie, qui consiste à enseigner ces valeurs au plus grand nombre, semble être la meilleure solution pour garantir de bonnes relations entre l'humain et l'animal.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

A lire aussi : Droit des animaux : donnons une personnalité juridique à l’animal

 

Plus de conseils sur...

Qu'avez-vous pensé de ce conseil ?

Merci pour votre retour !

Merci pour votre retour !

Laisser un commentaire
Connectez-vous pour commenter
Vous voulez partager cet article ?