25 000 signalements de cas de maltraitance animale en France en 2019 : c’est le chiffre communiqué par la confédération nationale Défense de l’Animal.
Face à ce constat alarmant, les 270 associations membres de la confédération Défense de l’Animal se sont engagées dans une nouvelle campagne pour lancer l’offensive contre ces violences à l’encontre des animaux.
Une campagne bouleversante pour emmener le changement
En plus de publier une vidéo et des affiches chocs, plusieurs pétitions ont été lancées par Défense de l'Animal pour emmener un changement en profondeur.
Bien que dépourvue d’images sanglantes, cette vidéo peut heurter de par son contenu :
Des sanctions plus sévères
Défense de l’Animal demande notamment un durcissement des peines vis-à-vis des auteurs d’actes de cruauté envers les animaux. Aujourd’hui, en France, la maltraitance animale est passible de 2 ans de prison et 30 000 € d’amende, mais cette peine est rarement appliquée dans les faits ! Une pétition a été lancée pour élever la peine d’emprisonnement à 5 ans, et l’amende à 75 000 €.
De meilleures conditions de vie pour les animaux victimes de maltraitances
La deuxième demande de la confédération concerne l’amélioration des conditions de vie des animaux victimes de maltraitances. Car lorsqu’un animal mltraité est saisi par la justice et placé en refuge, il ne peut être adopté par une nouvelle famille tant que le jugement de son agresseur n’est pas effectué, et l’affaire close. Or, cela peut représenter des mois voire des années d’attente en refuge, et des conditions de vie difficiles pour l’animal qui a déjà vécu des événements traumatisants.
Un suivi de l’interdiction d’avoir un nouvel animal
Les personnes reconnues coupables de maltraitance animale sont parfois interdites d’avoir un nouvel animal, à vie ou sur une certaine durée. Mais malheureusement, il n’est pas si compliqué de contourner cette interdiction, en demandant à un proche d’être le propriétaire officiel de l’animal par exemple. Défense de l’Animal demande donc qu’un suivi de cette interdiction soit effectuée :
« Pour donner du sens à la sanction pénale, Défense de l’Animal demande un renforcement du contrôle de l’exécution de la peine d’interdiction de détenir un animal. En outre, l’instauration d’un fichier recensant les personnes condamnées à une interdiction de détenir un animal faciliterait le contrôle du respect de cette peine ».
Espérons que cette campagne ait un fort impact et permette de faire avancer les droits des animaux !
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